Sans issue

Homme au verre pâle, sans couleur, sans vitrail,
Privé des profondeurs en un calme mouillage,
Triste coque ridée à l'aqueux gouvernail,
Bateau en détresse d'un havre en impasse.

Homme sans complément, homme sans adjectif,
Homme condamné aux douleurs d'un calice,
Flotte à la dérive d'un corail rétif,
Serrant à ses flancs une tendre complice.

Rêves échevelés de corps en accord,
Musiques endiablées, légères, symphoniques,
Songes emmêlés en de doux corps à corps,
Rimes cyniques aux lourds dessins phoniques.

La pensée s'égare en de lointaines criques.
Puis l'image floue se froisse, s'efface et crisse,
S'effondre l'empilage boiteux de veines briques,
Et la vie me pince comme une écrevisse.

Votre poème est beau mais je ne pense pas avoir tout saisi. Puis la répétition de corps ma gène quelque peu.
Au plaisir.

adrienf a écrit:

Votre poème est beau mais je ne pense pas avoir tout saisi. Puis la répétition de corps ma gène quelque peu.
Au plaisir.

Normal, ce poème est un cri de l'âme au corps. La pudeur ne me permet pas de l'expliciter.

Amicalement

Merle Bleu

Un poème très étrange, il semble vouloir me parler ... mais je n'arrive pas à en déjouer tous les tours !

Un bien bel écris qui se cache sous un mystère !

Merci du partage

coeur déchu a écrit:

Un poème très étrange, il semble vouloir me parler ... mais je n'arrive pas à en déjouer tous les tours !

Un bien bel écris qui se cache sous un mystère !

Merci du partage

Puisque ce texte vous questionne tous, je vais le décrire de façon métaphorique...

C'est l'histoire d'une visse que refuse le bois car c'est pour lui douleur.
La visse s'invente des forêts qui elles soient pénétrables...Qu'est donc la visse sans le bois ?
Mais le rêve prend fin quand pince l'écrevisse...

Pardon, j'ai cru qu'il s'agissait d'une vis rouillée dont personne n'aurait pu croire que le bois sur elle n'aurait encore pu servir.

Merci de nous avoir éclairé

Une petite coquille vide,

Remplie de trop plein,

Mal lancinant,et perfide,

Parles avec ses poings.



Une petite âme triste,

Grandit dans le chagrin,

Ainsi naquit l'artiste,

l'Homme-enfant atteint.



Et de ces chant d'hier,

Renait encore vers demain,

L'espoir comme bannière,

Et nos sourires sur le chemin...

Je n'ai pas plus saisi le fond que nos amis... d'autre part les quatrains manquent d'harmonie dans la métrique des vers, parfois 12 pieds, parfois 11, parfois 10... on s'y perd un peu sans doute la raison pour laquelle je n'arrive pas à suivre ton idée.
Tu mets en commentaire que tu parle d'une visse, de forêts etc... Je ne vois rien de tout cela.
Parfois (comme je l'ai dit à certains de nos amis) trop d'images tuent l'image même du poème.
Ne prend pas ombrage de mon commentaire. Je commente toujours selon mes impressions bonnes ou mauvaises. Là je n'accroche pas, mais tu en as d'autres où j'ai bien aimé te lire, donc il faut continuer.
Poétiquement.

pagnolesque a écrit:

Je n'ai pas plus saisi le fond que nos amis... d'autre part les quatrains manquent d'harmonie dans la métrique des vers, parfois 12 pieds, parfois 11, parfois 10... on s'y perd un peu sans doute la raison pour laquelle je n'arrive pas à suivre ton idée.
Tu mets en commentaire que tu parle d'une visse, de forêts etc... Je ne vois rien de tout cela.
Parfois (comme je l'ai dit à certains de nos amis) trop d'images tuent l'image même du poème.
Ne prend pas ombrage de mon commentaire. Je commente toujours selon mes impressions bonnes ou mauvaises. Là je n'accroche pas, mais tu en as d'autres où j'ai bien aimé te lire, donc il faut continuer.
Poétiquement.

Tu as raison pagnolesque de m'interpeller. Pourquoi publier un texte si c'est pour qu'il soit inaudible. Pour se libérer, il suffit d'écrire. Je m'interroge donc sur ce côté inaudible alors que le signifié est pour moi criant....et je n'ai pas la réponse. Où alors, ce texte est trop personnel et on ne peut vraiment échanger que ce qui est plus universel. Les images ne sont pas là pour faire joli, mais par pudeur, pour suggérer sans avoir à dire, manifestement j'ai échoué (normal pour un navire ^^).

Pour ce qui est de la métrique, je sais que j'ai quelques difficultés sur ce point (notamment les "e" qui chez moi sont tous muets). Mes vers sont censés avoir 10 pieds ici. En fait, je n'ai pas de technique poétique, juste un ressenti et c'est là où le bas peut blesser.

Bien amicalement

Merle Bleu

Merle Bleu a écrit:

pagnolesque a écrit:

Je n'ai pas plus saisi le fond que nos amis... d'autre part les quatrains manquent d'harmonie dans la métrique des vers, parfois 12 pieds, parfois 11, parfois 10... on s'y perd un peu sans doute la raison pour laquelle je n'arrive pas à suivre ton idée.
Tu mets en commentaire que tu parle d'une visse, de forêts etc... Je ne vois rien de tout cela.
Parfois (comme je l'ai dit à certains de nos amis) trop d'images tuent l'image même du poème.
Ne prend pas ombrage de mon commentaire. Je commente toujours selon mes impressions bonnes ou mauvaises. Là je n'accroche pas, mais tu en as d'autres où j'ai bien aimé te lire, donc il faut continuer.
Poétiquement.

Tu as raison pagnolesque de m'interpeller. Pourquoi publier un texte si c'est pour qu'il soit inaudible. Pour se libérer, il suffit d'écrire. Je m'interroge donc sur ce côté inaudible alors que le signifié est pour moi criant....et je n'ai pas la réponse. Où alors, ce texte est trop personnel et on ne peut vraiment échanger que ce qui est plus universel. Les images ne sont pas là pour faire joli, mais par pudeur, pour suggérer sans avoir à dire, manifestement j'ai échoué (normal pour un navire ^^).

Pour ce qui est de la métrique, je sais que j'ai quelques difficultés sur ce point. En fait, je n'ai pas de technique poétique, juste un ressenti et c'est là où le bas peut blesser.

Bien amicalement

Merle Bleu

si tu as eu raison de le publier, car ce cri , toi tu as besoin de le pousser,meme si , il est imperceptible, mais il fallait le faire sortir , un point c'est tout.

Parfois poser des mots sur sa douleur, aide a se sentir mieux , et pour le reste tu n'auras qu'a en parler à la sorcière.

Bisous mon ami l'oiseau

MélieCendres a écrit:

si tu as eu raison de le publier, car ce cri , toi tu as besoin de le pousser,meme si , il est imperceptible, mais il fallait le faire sortir , un point c'est tout.

Parfois poser des mots sur sa douleur, aide a se sentir mieux , et pour le reste tu n'auras qu'a en parler à la sorcière.

Bisous mon ami l'oiseau

Je ne sais pas, mais j'ai du mal comprendre ton poème, puisque moi, il me semblait l'avoir compris.
Et si je suis dans le bon, j'ai beaucoup apprécié ce poème, voilé, certes - mais bien sur, je n'apprécie pas les raisons qui te l'ont fait écrire.

L'ais-je bien compris ?

Evelyne* a écrit:

Je ne sais pas, mais j'ai du mal comprendre ton poème, puisque moi, il me semblait l'avoir compris.
Et si je suis dans le bon, j'ai beaucoup apprécié ce poème, voilé, certes - mais bien sur, je n'apprécie pas les raisons qui te l'ont fait écrire.

L'ais-je bien compris ?

Ton commentaire étant aussi voilé que le mien...Je vais avoir du mal à savoir si tu m'as compris .
Et quand tu dis que tu n'apprécie pas les raisons qui me l'ont fait écrire...Je m'interroge...J'ai eu tord de l'écrire ?