le songe d'un enfant

Emperlé de cristal, les beaux fils de la Vierge
S’irisent d’un soleil tremblant à l’arbrisseau.
J’entends le chuchotis du fragile ruisseau
Qui d’un rocher moussu, tel un cabri émerge.

Les arbres s’accrochent aux pâleurs de l’azur.
L’on voit escalader les attaches farouches
Des plantes s’agrippant aux différentes couches
Du rocher de granit, que la source rend pur.

J’observe, s’amusant bien à l’écart de l’ombre,
De l’endroit où je suis où règne la pénombre,
L’onirique univers du jeu vif d’un enfant.

Celui-ci se voit grand car sa taille s’allonge.
Sur le mur abrité du vent ébouriffant,
Il devient un géant, comme dans un beau songe

Toute la fraîcheur Clairelysienne

J'aime ce poème !
Autant pour son contenu qui permet de rêver que pour sa construction respectant à la lettre les exigeances du sonnet.
Bravo pour le respect des rimes fémnines/masculines

Une écriture de plus en plus belle.

Merci pour ce partage.