le pays d'où je viens

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J’écoute cette voix qui parfois me rassure
En entendant cet air parcourant les coteaux.
Et J’aime y retrouver, ces odeurs de verdure
Avec Tory le chien agaçant les troupeaux..

Jadis j’imaginais que n’était pas lointaine
Cette fée, dont le vent m’apportait tous les sons,
Car s’envolait mon nom, et j’en étais certaine,
Les cloches le portaient, bien au-delà des monts.

J’allais jusqu’au lac sombre, enchâssé dans l’abîme
D’un vieux volcan éteint, dont le faîte neigeux,
L’hiver disparaissait dans la brume sublime,
Qui se festonnait d’or, dans un ciel orageux.

De mes mains s’éveillaient des poupées en argile
Que j’habillais des fleurs de grands coquelicots.
Je tressais pour leurs têtes, au long cou si fragile,
Des barbes de maïs aux couleurs d’abricots.

J’ai grimpé tout là-bas et l’unique vestige,
De ce temps pailleté de mes sens en éveil,
Est ce cratère brun, témoin de mon vertige,
Qui n’est qu’un creux discret où se meurt le soleil

Il ne faudrait jamais revenir en enfance,
Où tout paraissait grand car on ne peut sauver
Ces souvenirs perdus tout empreints de silence
Qui peuplent notre esprit et forcent à rêver

qu'il est joli ce texte à lire et à entendre j'aime ce beau voyage à travers ta plume

Il ne faudrait jamais revenir en enfance,
Où tout paraissait grand car on ne peut sauver
Ces souvenirs perdus tout empreints de silence
Qui peuplent notre esprit et forcent à rêver

Pas de conditionnel, ClaireLyse: il ne faut jamais. L'enfance qu'on a eue n'existe plus, celle que l'on se reconstruit n'est jamais celle que l'on a vécue. Toutefois, si l'on a besoin de la reconstruire, alors tant qu'à faire, embellissons la