Un quatre mains imaginaire…

Un quatre mains imaginaire…

Petite fille de mes rêves
Je te vois
Venir à moi
Pour me dire :
- Maman, je t’aime sans trêve
D’un amour pur
Qui depuis, se perdure
Toujours et encore
Vers l’infini des temps…
Comment ne pas t’aimer toi,
Qui te bat sans cesse pour la cause des enfants ?
Ô maman !
Je veux revenir à la maison
Jouer avec mes poupées
Et taper du pied, le ballon
Avec mes frères.
- Ma princesse, je veux que tu me reviennes
Car tu es mienne
Pour l’infini,
C’est la vie !
- La vie est un long mystère
Comme ce fleuve débordant sur la rive…
Maman, ne part pas en dérive
Loin de nous
Car nous sommes comme les cinq doigts de la main,
Une famille… Et nous pouvons ensemble, braver les fous ;
Comme ceux qui nous ont détruites,

**

Cette fameuse nuit
- Ô ! Tu es la chair de ma chair,
En toi, coule mon sang…
- Oui mais douce maman,
Tu me manques tant et tant
Que depuis des années,
Je suis perdue, complètement perdue…
Prise entre tourmons
Et deux maisons…
- Cindy, mon bébé d’amour,
Dis-toi que ce manège ne peut durer éternellement
Et "qu’ils" reconnaîtront leurs erreurs
De t’avoir comme une deuxième fois "déchirée" de mon "moi"
Car c’est ce que je ressens :
Une déchirure,
Une blessure
Qui jamais,
Ne pourra se refermer !
Depuis, je ne peux vivre en paix
Sans t’avoir auprès de moi.
- Je veux revenir
Maman !
Je t’aime
Et comme je ne sais pas écrire,
Je te demande
En offrande,
Un quatre mains imaginaire.
- Oui Cindy,
Je vais en peaufiner un
Que nous pourrions mettre sur un parchemin…
Cela sera notre secret,

*

Un secret bien gardé.
Je t’aime mon bébé,
- Je t’aime maman
Et ne me laisse pas !
- Comment le pourrais-je ?
Tu es ma vie
Cindy (…)
Je t’aime,
Je t’aime,
Je t’aime !
- Je t’aime
Moi aussi,
À l’infini
- Ô Cindy,
Ich leibe dich,
Notre amour est plus riche
Que tout ce qui entoure
Et sache que sans détour,
Je t’aime !
- Ti amo
Et merci pour ce cadeau ;
Un quatre mains imaginaire
Pour le nouveau Millénaire.
M’man,
J’t’aime.

***

@ Jenny Marty

La tristesse d'une mère empli ce texte d'un amour si grand !
Gros Bisou

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Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete
Un quatre mains imaginaire… Vieux-10

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