Le blues de mes saudades

Le blues de mes saudades

Que ces alexandrins soient les douze mesures
De ce blues en hommage à ta douce bonté,
Au malheur que ta fleur n’a jamais surmonté,
Fruit du seul amour vrai sans failles ni césures.

Ma plainte est le reflet des mots que tu susurres,
Au fond de ta prison de la nécessité,
Et de la trahison dont tu m’as acquitté,
La lumière et la nuit, le baume et les blessures.

Elle devient fado — ce bien que l’on subit,
Ce mal que l’on savoure —, une peine en habit
Si brillante de toi, mais pleine de mes ombres.

Écoute ma chanson, docte sœur de mon cœur
Pour que ton esprit pur se sente le vainqueur
Et qu’à la fin l’espoir balaye mes décombres.

RHD a écrit:

L'on voudrait l'expliquer, lui donner un sens... mais l'on n'obtient guère qu'une autre question... alors que l'on s'entend évoquant quelque espoir...

Mea culpa reconnue et assumée. :-)

Des propos adressés à ma muse et qui ne peuvent être compris que par elle ou qui connait son histoire (par mon livre en prose et mes sonnets) et de plus exprimés avec l'abstraction d'un fado de Marisa à la recherche d'un rythme qui évoque ces saudades et celles d'un blues... Pas trop sûr d'avoir réussi... :-)

Mes poèmes sont souvent obscurs pour cette raison, mais celui-ci gagne le ponpon... :-)

En détail. 

Le début est simple : un sonnet en hommage à la bonté de ma muse. Le malheur est notre séparation que son innocence n'a jamais surmonté et qu'elle a permis pour mon bien, parce qu'elle m'aimait tant qu'elle ne se croyais pas digne de moi. Ma plainte, mes vers reflètent es mots qu'elle me susurre à distance très rarement car soumise à un joug par nécessité, et du sentiment de culpabilité que je sens pour l'avoir trahie, une trahison qu'elle m'a pardonnée. Ce sont deux sentiments opposés comme le jour et la nuit mais liés comme le yin et le yang. Un saudade comme celle d'un fado où elle est la lumière et moi la nuit. Ainsi que je lui dédie ces vers pour essayer moi aussi d'illuminer un peu les ombres qui l'oppriment. :-)

Que dire, sinon que ce commentaire alléchant écrit par "Pierre de cœur" a su toucher le mien... Et puis que certainement, je serais ravi de lire encore cet auteur, notamment par le truchement de sa prose, admettant que cet échantillon est prometteur... Alors, peut-être qu'un lien via le site Facebook de ce forum  ou un autre nous en dira davantage?..

RHD a écrit:

Que dire, sinon que ce commentaire alléchant écrit par "Pierre de cœur" a su toucher le mien... Et puis que certainement, je serais ravi de lire encore cet auteur, notamment par le truchement de sa prose, admettant que cet échantillon est prometteur... Alors, peut-être qu'un lien via le site Facebook de ce forum  ou un autre nous en dira davantage?..

Ma page ou mon compte de Facebook devrait être sur mon profile, mais je ne peux pas le voir. Les voici donc :

Ma page d'auteur : https://www.facebook.com/la.Pierre.de.Coeur
La page de mon livre en prose : https://www.facebook.com/Lettres.a.Ingrid
Et mon compte : https://www.facebook.com/le.Pierre.de.Coeur

Le texte intégral en PDF du livre peut se décharger gratuitement depuis la page (un lien google docs) vu qu'il a rempli sa fonction : retrouver ma muse... :-)

Et sur ma page d'auteur se trouvent la plupart de mes poèmes.

J'ai tardé autant à répondre car j'étais précisément en voyage en quête de ma muse, une vraie descente en Enfer ou je n'ai pu sentir mon Eurydice que comme un souffle et qui m'a obligé à laisser ma Rocinante d'acier dans les froides terres du Nord où elle habite. :-)