Toi ! L' autre qui est moi.
Vous qui vous ressembler, sans vouloir l' avouer, comme deux gouttes d'eau.
Semblable dans la mort et dans l' amour je vous dédie ce texte...
UNE AME DE PERLE
A …. Viviane
Je n’ai pas envie de lire, pas envie d’écrire, pas envie de respirer les senteurs de l’orient.
J’aurais envie … non même pas… de te faire souffrir.
Je voudrais parler. Parler à quelqu’un de mes projets, de mes rêves mais pas à toi. Toi, je t’aime je te hais….
Je l’aime et je la hais.
L’amour c’est quoi ?
La haine paraît-il c’est l’envers de l’amour. Donc rien.
Et pourtant elle est TOUT….
J’ai besoin de mots, il me faut les mots et après les mots les actes.
Pour les actes il faut le courage. Je l’ai… je l’ai pas… En fait je ne l’ai plus ;
Et puis merde ! C’est de la dissertation. Tout ça !
Ce n’est pas une lettre d’amour ni même le début d’un roman.
C’est rien. Voilà ! Rien.
Et toi tu es qui ? Là est la question, une femme. Oui çà bien sur.
Une française ? Peut-être... Peut-être pas....
Blonde, brune ? Çà dépend des jours.
Quel est ton nom ou tes noms ? Béa, Vicky, Marie, Perle.
C’est à la mode plusieurs prénoms.
Un être ? Un seul …. Et tant de prénoms ? Un seul … Ou quatre ?
Là est toute la question. Qui à la réponse ?
L’amour… Un petit dieu malin ou coquin qu’on appelle Éros ou Cupidon ;
Mais je préfère pour le désigner le nom Aphrodite.
Haine, vengeance, passion, violence. Amour et amour.
Là, ce serait plutôt, amours…. Au pluriel
Je me perds et je te perds.
Je péris avec le jeu de ces quatre prénoms.
Conjuguant davantage, à tous les temps, le verbe perdre que le verbe qu’aimer.
Sans que je sache qui tu es… Vous ? Tu ?
L’amour c’est quoi ?
Toi ? La passion danger. Tout est dans le regard. Attention, poison, prison, drogue.
Nocturne, noctambule, passion inquiète, sang et volupté, bougies et encens, pace in love.
On ramasse la poussière avec le bas des robes chamarrées, des oiseaux peint sur le visage, des fleurs, dans les cheveux.
Les veines gonflées, la pique, le regard qui chavire.
Blonde ? Brune ?
Blonde de préférence.
Le paquet de gauloises dans la poche, les yeux à l’affût qui mangent le visage.
La pâleur, la finesse, la maladresse tout y est ou presque.
L’amour c’est quoi ?
Toi ? Regard et sourire enjôleur, prudence du renard et comme emblème les lézards.
Des soleils noirs dans la chambre à coucher, amour volupté, sensualité, langueur, cheveux bouclés.
Blonde ? Brune ?
Brune assurément. Un relent de castagnettes, une guitare, une chanson, une voix.
La plus merveilleuse des voix, une voix de rêve, de passion, un corps de liane, souplesse, beauté, hardiesse.
Pas de shit, pas de shoot, la poésie, la délicatesse.
Ton âge ? Oh ! Toi tu n’en n’auras jamais !
Les gitanes viennent du fond des temps, Elles n’ont ni âge, ni présent, ni avenir.
Elles sont uniquement le passé, traînant le sang des hommes et des taureaux,
dans l’ourlet de leurs jupes écarlates.
Toi tu étais plutôt noire, pantalon, col roulé. Gitana, olé !
L’amour c’est quoi ?
Toi ? La tendresse, le charme, la netteté, l’âme propre, le sourire clair, le regard presque comme du verre.
Les rondeurs de l’enfance, le bébé rose gai, câlin et grognon.
Menteuse par crainte et capricieuse à tes heures.
Blonde ? Brune ?
Blonde cendrée. Oui madame. Salopette et gilet. Tant pis ! La vie avait pris un ton pastel et tendre
Une vie colombe ou tourterelle, ciel, aurore marine, océan, sable fin du désert.
Tout serait à dire et à faire, tout a été dit et, tout a été fait.
Amour, douceur, passion, éclaboussure des mots, violences des coups, et des morsures.
Amour caché, embusqué, débusqué, partagé, abîmé, meurtri, réparé, détraqué, abusé, désabusé, cynique.
Impitoyable amour déchiré.
L’amour c’est quoi ?
Toi ? La fougue, des baisers, des serments, la fidélité, des gestes qui unissent les corps.
Des regards intenses qui noue les âmes.
Des roses, des glaïeuls, la profondeur des sentiments, de l’amour jusqu’à épuisement, réinventés au creux d’un lit entre tes bras passionés.
Fée des brumes et du printemps. L’éclat scintillant d’une étoile éclairait ta peau.
Blonde ? Brune ?
Châtain. Jogging ou tailleur selon les matins.
Et oui, tu es qui toi ? Pour te permettre tant de choses.
Rocher ou écume, houle, larmes, violence, peur et angoisse de la mort.
Pas d’herbe, pas d’acide.
Visage limpide, regard perdu, âme éperdue, douleur, malheur, adolescence qui pille, brûle, déchire ce qu’elle aime.
Violence avec un V majuscule… Mais aussi délicatesse et beauté intérieure.
Un cœur de cristal et une âme de perle ;
L’amour c’est quoi ?
Toi qui est autre et qui est moi ...
L’amour…. c’est toi.
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Stephan Hymalet-Genneteau