Puella doloris cladisque

Quand femme j’ai compris, que tu ne m’aimais plus ;
Quand belle j’ai compris, que je t’avais perdue ;
Quand chère j’ai compris, mes espoirs disparus ;
Quand ta face réelle est enfin apparue,

J’ai sombré, j’ai coulé, je me suis écroulé,
Comme un homme sans arme à l’expression troublée
Qui réalise alors qu’il n'a plus l’être aimé,
Qu’elle s’est échappée, qu’elle s’est envolée.

Jamais ô que jamais, seront pâles regards,
Jamais ô que jamais, seront beautés de marbre,
Le mauvais sort observe et de ses yeux hagards
Décide des tourments, de la chute d’un arbre.

La peine et le regret vont former l’échafaud,
Les souvenirs s’en vont et frappent ma mémoire,
S’envole ma pensée au fil du bruit de l’eau
Et prend feu mon espoir au rire d’un avare.

Larmes rejoignent cris et font pleurer Paris,
Éternelle beauté, regarde donc ma vie,
C’est toi qui l’a détruite et dis-moi qu’as-tu dis ?
Entends-tu sa souffrance ? Elle agonise et crie…

Assume donc le mal, c’est toi qui l’a construit,
Sous tes beaux yeux dorés, mémoire ne l’oublie,
Tu ne crées que douleur, toi femme de la nuit ;
Horreur ! Détourne-toi, tes yeux, ta vue hardie.

Mais que vaux-tu vraiment ? Pour si peu tu détruits ;
Hypocrite fardeau ! Tu m’as l’air ébahie ;
Comoëns crée les cieux, toi tu crées les ennuis,
Quel besoin d’être ladre ? Atrocité ravie…

Es-tu d’os et de chair ? J’en doute à l’infini…
As-tu pris du plaisir à détruire ma vie ?
Car pour avoir autant âme et cœur obscurci,
Tu as dû concevoir et ravir infamie.

Reconnais-toi corbeau, source à malheur d’esprits,
Ma pure âme perdue, âme tant éblouie
T’oppresse de remords à tes beaux yeux ternis ;
Ton prénom rime aux cinq qui précèdent prairie…