Sans le somnifère noctran.

Le somnifère noctran n’est pas du parmesan,
Où je m’endors sans cette affriolant,
Le risque de voir le ciel étoilé,
Mais avec un naturel retrouvé.
La vision d’un somnifère me tétanise,
Comme si je partais en avion pour Venise,
Appréhender ses peurs,
C’est les rayer dans l’horreur.
L’horreur, tout le monde la possède,
Il ne faut pas qu’elle obsède,
Comme un vampire invisible,
Où l’on veut trouver une cible.
Cible d’un papillon,
Qui s’évapore dans les tourbillons.
Tourbillon dans le vent,
Comme un parfum attirant.
Le somnifère est un bonbon masqué,
Qui nous retire le courage d’affronter,
Il est pâle et sans goût,
Mais moi j’en ai un dégoût.