P'tit clown

P'TIT CLOWN

Moi, le clown, je dépose à tes pieds et sans fard
La douleur d'une âme qui souvent s'égare.
Dans ces heures de plaisir ou je ressors hagard
A la recherche, d'une lueur, d'une lumière, d'un phare

Dans ma loge, sans nez rouge, mélancolique je pense
Aux souffrances de se monde en pleine déchéance
Aveuglé par le sang, la haine, et la violence
Et sourd à mes cris, dans mes jours d'errance.

Je me maquille seul, les yeux plein de tristesse
Me barbouillant de blanc pour cacher ma détresse
M'illuminant de jaune pour faire naître l'ivresse
Me soulignant de bleu pour un peu de tendresse.

Je m'élance sur la piste et j'entend applaudire
Une pelle sur le nez, et coups de poêle a frire
Un seau d'eau en pleine face et toujours le sourire
Mon nez rouge clignote, le chapiteau chavire

Tous ses enfants qui rient à gorge déployé
Apportent à mon âme une raison d'exister
Redonne à notre monde un peu de dignité
Et donne à l'avenir la force d'espérer.

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N'oubliez jamais que ce qu'il y a d'encombrant dans la morale,
c'est que c'est toujours la morale des autres.

Léo

:!Bravo!:

Merci

Amicalement

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Léo

Le clown triste... je comprends que ça t'ai inspiré, c'est une image très poétique. J'ai beaucoup aimé ton poème!

Merci, Cyprine.

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