intégrale & dérivé de l'Amour

Sujet: intégrale & dérivé de l'Amour Sam 29 Mar 2008 - 23:56

Intégrale et dérivé de l’Amour

A notre toute première rencontre
J’ai émis cette sage hypothèse
Non ce ne serai pas une thèse
Mais ‘l’amour partagé à bon compte
¤
Je voulais résoudre l’équation de l’amant
Quand passion ajouté au sentiment
Etait égal à l’amour plus sentiment
D’un regard attentif je fus grand mendiant
¤
J’ai dérivé pour connaître la riche valeur
D’un tout de sentiment, sans malheur
J’y ai trouvé, sincérité, amabilité, ardeur
Je me dus constater son égal à la passion bonheur
¤
J’ai entrepris avec respect et souci l’intégrale
De la bonté, de la pulsion, de l’admiration
Toutes parties s’unissant pour former d’admiration
Le sentiment me confortant valeur phénoménale
¤
Le sentiment sur son cœur était bien égal
A l’amour qu’il pouvait me porter
Le sentiment en son âme se dotait
De toutes les fonctions de la passion pour égal

J’ai soustrait le sent¤iment à l’amour
J’ai soustrait le sentiment à la passion
Il n’était plus nécessaire de bonne raison
De partager ce qu’il lui restait au toujours
¤
Et son amour était bien égal à sa passion
Voyez-le ! Quand ses yeux brillent de folie
Ses Baisers sont passion à mes lèvres réjouies
Son âme est amour pour mon corps en déraison
¤¤¤

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intégrale & dérivé de l'Amour Grimoi10

Sujet: Re: intégrale & dérivé de l'Amour Lun 31 Mar 2008 - 3:03

Que d'équations sentimentales à résoudre pour moi qui n'aime pas l'ail et les maths comme on disait en pédagogie.
Je trouve extra tes escapades du monde rationnel au monde affectif .D'ailleurs qui ose encore parler de murs entre science et sentiments .
En lisant ton texte Féra je croyais que tu allais parler de poèsie et d''informatique .Il parait que certains s'amusent d'une manière oulipienne à écrire des poèmes en investissant des techniques informatiques . Je ne sais pas ce que tu en penses.

Mathématiques et poèsie ne s'épousent-ils pas !
http://books.google.co.ma/books?id=Zbg4_x3SINsC&pg=PA49&lpg=PA49&dq=poesie+math%C3%A9matique&source=web&ots=SVCWTh7gaS&sig=6Hj54qyaMNMSFhaQIWoX5dur0Ew&hl=fr#PPA49,M1

Tout le monde avait récité ce poème de J.Superville en classe:

Mathématiques
Quarante enfants dans une salle,
Un tableau noir et son triangle,
Un grand cercle hésitant et sourd
Son centre bat comme un tambour.
Des lettres sans mots ni patrie
Dans une attente endolorie.
Le parapet dur d'un trapèze,
Une voix s'élève et s'apaise,
Et le problème furieux
Se tortille et se mord la queue.
La mâchoire d'un angle s'ouvre.
Est-ce une chienne ? Est-ce une louve ?
Et tous les chiffres de la terre,
Tous ces insectes qui défont
Et qui refont leur fourmilière
Sous les yeux fixes des garçons.

Gravitations, 1925
Jules Supervielle

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