Thème de mars : L'éloge de l'autre

Le printemps des poètes cette année nous offre le thème de mars.

« La poésie nous révèle cette vérité première : tout ce qui nous apparaît autre, étranger et lointain est une part de notre propre mystère. Si la langue du poème nous dépayse, c’est pour nous rendre désirable l’inconnu, l’inconnu qui nous entoure et celui qui nous habite : « Je est un autre » disait Rimbaud. Tout poème est une adresse à l’autre, une invitation comme le suggère Andrée Chedid, à sortir de notre « étroite peau » pour nous donner à la rencontre, à ce partage des différences qui seul donne sens à la communauté humaine. » Jean-Pierre Siméon, Directeur artistique.

Voilà donc le thème du moi de mars : L'éloge de l'autre. La forme est libre.

A vos stylets.
La participation est close.
Les votes débutent le 12 mars, et finissent le 17 dernier délai !


Et voilà le résultat de l'éloge de l'autre :

A ta fenêtre, de David 5% [ 1 ]
Toi Mélodie du bonheur, de PIERRE-FANFAN Lucienne 0% [ 0 ]
L'autre... Une âme de perle, de Stephan Hymalet 5% [ 1 ]
Toi, de Ninon 5% [ 1 ]
Eloge à Hugo, de joahna 0% [ 0 ]
A lui et aux autres aussi, de Arabella 0% [ 0 ]
Eloge à Henri, de sandipoete 11% [ 2 ]
Qui es-tu que tu tues ?, de Pierre Wattebled 11% [ 2 ]
Chevalier des temps heureux, de Féra 5% [ 1 ]
Les beautés de ton âme, de Féra 0% [ 0 ]
A mon fils, de Hathor 17% [ 3 ]
A vous que j'aime, de Arabella 0% [ 0 ]
Lui !!!, de Tigresse 17% [ 3 ]
Je pense à vous..., de Tigresse 0% [ 0 ]
Elle !!!, de Yves Le Guern 5% [ 1 ]
Eloge à nos vieux..., de Tigresse 0% [ 0 ]
Poète sur mon coeur, de libellule 0% [ 0 ]
Animation, de Danielle Petit 0% [ 0 ]
Cinétoile, de Floc 0% [ 0 ]
A toi mon lecteur, de Yves Le Guern 11% [ 2 ]

Total des votes : 17

Tigresse et Hathor étant ex-aequo, nous faisons un deuxième tour pour les départager. voilà les résultats du deuxième tour :

L'éloge de l'autre (deuxième tour)
A mon fils d'Hathor 61% [ 13 ]
Lui !!! de Tigresse 38% [ 8 ]

Total des votes : 21

C'est donc A mon fil d'Hathor qui gagne le concours de mars ! Un grand bravo à lui !


Et merci et bravo à tous les participants et aux votants qui ont fait de ce concours une réussite.

j'ai eu l'info pour le vote par mail, mais pas pour transmettre le texte ?
pourquoi ?
j'ai envoyé un poème aujourd'hui sur le thème de l'éloge de l'autre...
je voterai ensuite...
bonne journée
Danielle

La mail pour la participation a été envoyé il y a un moment déjà. Aujourd'hui, c'est le vote. Exceptionnellement j'ai bien voulu accepter ton poème dans ce concours, mais la participation est close.
Bon vote.

désolée mais je n'ai pas eu le mail pour la participation ... je ne sais pas pourquoi...
mais bon, j'ai réussi à ouvrir le site pour le vote avec le code fourni par Gérard... alors tout espoir est permis !!!!
bonne journée et à bientôt
Danielle

Je viens d'apprendre, via le journal, que j'aurai gagné le concours! C'est bien la première fois que ça m'arrive.
J'en profite pour remercier tous ceux qui ont participé, ceux qui ont eu plaisir à me lire, ceux qui ont voté pour moi ou pas et bien sur ceux qui ont organisé ce concours et qui nous permettent tous les jours d'écrire ici.

Merci, je suis très content et je pense que tous le méritaient.

:Bisous:

Félicitations Hathor :!Bravo!:

Et moi alors ... j'ai aussi voté pour toi ... mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrr et il le mérite bien ton ""fiston"" il est magnifique ton poème... :!Bravo!: ce fut un plaisir de t'avoir concurrancé... ben quoi ? j'ai bien le droit de mots ? je souris... c'est vrai ... !!! :Bisous:

et bien voilà, nous avons des beaux poèmes et des champions !!!
super..
bravo ou vous tous...
et... bonne nuit
poétiquement vôtre
Dan

Hé bien oui...Bravo de tout coeur !

j'ai retrouvé ce texte que j'ai écrit il y a un certain temps, qui fait écho au très beau texte d'athor. je vos l'offre en toute modestie.



Ma fille, Ma grande,


Tu étais si petite, le jour où tu es arrivée dans ma vie,
bouleversante de fragilité, porcelaine, transparente, légère comme un nuage
duveté blanc et soyeux.
Doux était ton satin de peau , fin et souple comme le fil d’un ange.
Tu étais si petite, ma fille, qu’il était interdit de te bercer de te serrer dans nos bras impatients.
Tu étais belle dans ta légèreté, poupée, poupina disait le père, encore enfant,
étrangement troublé et inquiet devant ce petit être prématurément débarqué.
Le lait ne coula pas du sein à ta bouche,
trop faible, trop douce tu étais ;
Un long chemin devait l’y conduire
avant que tu ne pousses.
Grande tu es aujourd’hui, de six pouces ?
Tu sais maintenant être douce,
pour l’enfant qui a connu son pouce,
juste après le sein à sa bouche,
longtemps il l’a pris.
L’enfant de la petite puce grandi
et dit tout doucement,
je t’aime, car tu es douce :
maman.D.P

septembre 96

Bonjour Hathor,
Tu es donc le gagnant du concours de mars
l'Eloge de l'autre
Mais tu es aussi celui qui est le plus actif
Les posteurs les plus actifs de la semaine [Vendredi 14 - Jeudi 20]

1

Hathor

26

15%

2

Yves Le Guern

25

14%

3

I5AB3LL3

24

13%

4

sandipoete

19

11%

5

joahna

18

10%

6

Comete

16

9%

7

Tigresse

15

8%

8

walido

14

8%

9

Féra

14

8%

10

floc

7

4%

Il faut que tu sois récompensé pour ton assiduité et pour ton dynamisme.
Comme tu m'avais fait la demande pour devenir Grimoirien, je t'annonce la bonne nouvelle.

Tu as gagné le privilège de ne pas attendre le délai imparti. C'est ta récompense pour le concours.
De cette manière, lorsque ton grimoire sera commencé, je pourrais te faire figurer en page d'accueil du portail.
:!Bravo!: :!Bravo!: :!Bravo!:
:Bisous:

Voilà une bonne nouvelle.
Un grimoire c'est pratique quand je voudrais le lire. Je n'aurais pas à chercher.
Non je ne fais pas une fixation Hathor et à travers. C'est qu'Hathor le vaut bien, comme le dit la pub à la téloche.
Bravo.

Comète! J'adore!

Merci à tous et spécialement à Danielle petit, ce poème est très beau!

autres textes d'une compile " le temps d'un instant et autres textes .1980.2000)

LE PAS ET L’ENFANT



et la femme : premier regard







La femme tient fermement, la menotte de l’enfant,

Elle regard, haut, la route, devant elle.



Elle allonge un pas souple, qui s’enroule, rapidement.



L’enfant, aux jambes courtes, ne suit pas.

Il galope.............



La femme ne sent rien,

Elle enroule ses pas, comme absente,

Le regard haut.





Seul l’Ours, secoué pas les pas saccadés,

de la course de l’enfant,

semble s’insurger,

au bout du bras, du petit bonhomme.





L’enfant s’affaire sans dire mot,

pour suivre le pas souple de la femme

qu’elle enroule rapidement,

sans penser à l’enfant.





LE 16 JUILLET 86. Porte de Paris POITIERS à 14 H.

(description immédiate)







La peluche, l’enfant,

la mère : deuxième regard.







Le pas vif, le regard ailleurs,

inquiet, la mère franchit la voie

signalée prioritaire.



L’enfant, accroché à la main de sa mère est secoué,

sans ménagement et suit, difficilement, la marche forcée

de la mère, qui n’y prend pas garde.





Elle n’est pas là, sa préoccupation

l’agite et lui fait oublier l’enfant

qui ne peut que courir vers le pas

saccadé de la mère, sans pouvoir le rattraper.



Le compagnon de l’enfant, peluche usagée, subit les pas chaotiques

de ses deux êtres, qu’il aime et dont il dépend.

Là, au bout du bras de l’enfant, il songe qu’un peu de repos,

au fond du lit rose, pour lui, pour l’enfant, pour la mère.



Pour arrêter cette course infernale, là

sur la voie prioritaire aux piétons,

lui, l’enfant, la mère,

secoués par la même difficulté à suivre

cette vie agitée que ni lui, ni l’enfant,

ni la mère n’ont choisi et ne peuvent que s’y plier.





La peluche soupire d’aise lorsque le trio est arrivé

sur le trottoir d’à côté.

Mais très vite la course s’est remise à agiter le bras

de l’enfant accroché à la main de la mère, préoccupée,

et la peluche de soupirer :



« Quand va-t-on pouvoir s’arrêter ? »







1987. DP.

(deuxième description : un an après)

(premier texte égaré provisoirement, puis retrouvé)