La belle forêt des rêves impossibles - 1

Ronde de terza

1/ Le renouveau
2/ Les couleurs verdoyantes
3/ Les cascades
4/ Un paradis
5/ Ce qu’elle est belle
6/ Une simple étole

1/ Le renouveau
L’hiver si froid n’était plus qu’un vieux souvenir,
Laissant place au vert tendre de l’espérance.
Le vent, radouci, ne poussait plus ses soupirs

Ce souffle glacial qui vous mettait en transe.
Les arbres avaient revêtu leurs oripeaux
De feuilles, de fleurs, un parfum, un élixir.

Oui, c’était le printemps, c’était le renouveau.
Qu’il faisait bon marcher au cœur de la forêt,
Au son du clapotis de ce joli ruisseau,

Je m'enivrai de cette beauté, cet air frais.

2/ Les couleurs verdoyantes
Je regardais tout autour de moi, c’est si beau !
Ces fleurs aux multiples couleurs, un arc-en-ciel
Sous un ciel si bleu sans nuage, un tableau

Fait par la nature de tendres couleurs pastelles.
La nature en fête était verdoyante,
Clamant cette beauté par le chant des oiseaux.

Ce petit chemin forestier que j’arpente
A longueur de temps, me paraissait différent,
Et mon âme si vagabonde et errante

Se retrouva par magie dans un autre temps.

3/ Les cascades
Tout en continuant à parcourir ce chemin,
J’entendis au loin le bruit d’une cascade.
Elle semblait m’appeler vers un nouveau destin ;

Son eau si pure, glissait sur des pierres de jade.
Puis, n’ayant personne en vue à l’horizon,
Tout nu, j’ai plongé dans cette eau, comme un gamin.

Heureux, je me comportais comme un polisson,
Narguant de mes jeux d’eaux et de mes facéties
Dame nature qui n’y prêta point attention.

Les heures passant, le temps me plongea dans l’oubli.

4/ Un paradis
Où sont les souffrances de ce monde impie ?
Où sont mes souvenirs d’une vie insipide ?
Je suis là, tout seul, dans cet étrange paradis.

Mon corps est détendu, mon esprit se vide,
Je me sens comme Adam… Dieu ! Où est la femme ?
Un paradis perdu, paradis reconquis !

De la liberté, je sens brûler sa flamme
Au plus profond de moi, tout au fond de mon cœur,
Ce jardin apporte une telle joie à mon âme

Que je ne veux point vivre un autre bonheur.

5/ Ce qu’elle est belle !
Le jour était bien avancé, et dans le ciel,
Le soleil était au zénith. Quelle heure est-il ?
Perdu la notion du temps, j’étais éternel.

J’étais un Robinson Crusoé sur son île,
Lorsque, soudain, vendredi vint le rejoindre :
-‘Voulez-vous que je vous chante une ritournelle !’

Je me suis retourné, vis une ombre poindre.
Mon Dieu ce qu’elle est belle ! Est-ce une vision !
Nu, j’étais, comment pourrai-je la rejoindre !

Mon cœur palpitait, j’étais en admiration.

6/ Une simple étole
Ses longs cheveux blond tombant jusqu’en bas du dos,
Ses grands yeux verts reflétant une telle lueur !
Sa peau blanche comme la laine d’un agneau ;

Ses lèvres d’un rouge primaire dessinant un cœur,
Un cou long et gracieux comme celui d’un cygne
Dessinant sur la rivière des ondes d’eaux.

Elle se tenait devant moi… Est-ce donc un signe ?
Son corps n’était couvert que d’une simple étole,
Mais on aurait dit une Déesse divine.

Et là, j’ai supplié pour que souffle Eole.

Long poème
Bon travail...

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Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete
La belle forêt des rêves impossibles - 1 Vieux-10

Solum telum ego tolerare ? Pluma !
La seule arme que je tolère ? La plume !...

Invité

superbe poème mais trop long tu devrais le couper en plusieurs parties sans vouloir te vexer Chris
bises Vote

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