À ma chère épouse II

Sachant que volontiers, ma muse est ma complice,
Vieillards, jeunes époux, rêvent que j'accomplisse,
Pour leur plus grand délice et leur félicité,
Aux yeux noirs, aux yeux bleus, un hymne récité.
L'un désire un sonnet empli de rhétorique,
L'autre, plus affectif, l'épître romantique ;
Le troisième, incompris, veut phraser sa douceur,
En l'honneur de sa mie ou de son âme sœur.
Lors, ce peuple amoureux a pour moi de l'estime,
Et je suis le garant de sa pensée intime,
Tant que son dévouement est de flamme baigné,
Et que mon cœur succombe à son caprice igné.

Mais jamais ces propos pour une nymphe humaine,
Ne pourraient égaler, mes vers pour chère Imène,
Car ceux-ci sont parés d'un luxe artificiel,
Et ceux-là du feu blond qu'on voit la nuit au ciel.

Ayède

Bonjour Ayède et merci.
 
Pour toutes ces déclarations de flammes !!! En si riche langage.

Vero.

Vero a écrit:

Bonjour Ayède et merci.
 
Pour toutes ces déclarations de flammes !!! En si riche langage.

Vero.

Bonsoir Vero,

Tout l'honneur est pour moi, de vous combler de mots éloquents.

Merci de ta lecture.

Ayède.

Voilà une déclaration fort bien ciselée et émaillée, Merci de donner en lecture de si beaux vers, Ayède !

Amicalement.

Roger.

Roger Massé a écrit:

Voilà une déclaration fort bien ciselée et émaillée, Merci de donner en lecture de si beaux vers, Ayède !

Amicalement.

Roger.

Merci de votre lecture ami poète. C'est très aimable de votre part.

Amitiés.

Fares