Questions

pourais je m'affranchir de ce monde en délire,
Autrement qu'en laissant mon corps se désunir,
Autrement qu'en laissant mon esprit s'évanouir ?
Pourrais je m'affranchir de ce temps qui chavire ?

Je sais depuis longtemps que la vie est factice,
Que notre dimension nous berce d'illusions,
Que nous sommes des pions vivants sous perfusion
Dans un enfermement nous menant au supplice.

Je sais également que nous naissons sans vice,
Que dans notre maison règne la perfection,
Que tous nos diapasons vibrent à l'unisson.
Nous sommes les enfants de la même matrice.

Pourrons nous en finir avec notre martyre,
Autrement qu'en laissant la lumière jaillir,
Autrement qu'en laissant notre amour s'épanouir ?
Pourrons nous rebâtir ce que fut ton Empire ?

Il faut traverser la chaleur de l'enfer pour après apprécier la douceur de l'eau. Il faut avoir souffert pour rester en vie, pour pouvoir après remercier même une pomme d'être si belle et bonne.

Merci pour vos messages.
Ce que je voulais dire avec ce poème c'est que nous vivons l'enfer au quotidien car nous ne vivons pas notre vie d'humains comme nous devrions la vivre.
Il y a un livre (en fait ils sont trois) que j'ai lu la première fois quand j'avais 17 ans et qui m'a beaucoup marqué, c'est "la vie des maîtres"  de Baird Thomas Spalding, je l'ai relu récemment et cela m'a inspiré pour ce texte.
Si vous ne le connaissez pas encore je le conseille, il se trouve facilement.
Amicalement.