Une nouvelle foi nouvelle

Une nouvelle foi nouvelle
Untel  oublié
Au fond du désert
Du matin au soir
Vit en combat perpétuel
Contre l’ombre
Qui s’étale
De dune en dune
A travers les sables
Une âme plongeait dans l’anonymat
Mystique Priait Dieu  
  Renonçant à tous ces biens
Combien sont nombreux les fidèles
A défaut des mises en scènes
Il faut se contenter  des signes
Atones et muets
Les mots trahissent
Tels des éventails
Autour du champ
A cerner la foi
De toute part
Rendre invisible
 ce qui est apparent
La coutume aveugle l’esprit
Abrutisse les sens
A distinguer d’entrer la mal et le bien
Peut être suis-je un peu imbu de ma personne de poète banni et exilé en ma patrie  et pire encore maudits par tous ces jaloux qui ,en foule  ,en plein discussion banale et sordide des soi disant intellectuels  dénigrent ,méprisent tout ce que font les artistes à l’ombre car il est question de réussir coute que coute faire des mains et des pieds pour la notoriété le contenu passe ou ça casse
C’est ici le cimetière des écrits avortés de tous ceux qui luttent à l’ombre derrière l’ombre ou pénombre, toujours victime des bougres  qui se font de force et selon une certaine idéologie de réification  établie en ce sol pour nous rendre  tributaire de ce raisonnement qu’on accepte
Et devient évident pour le commun des mortels    .

L'on ne saurait le taire: le désert avance... et avec lui celui du désespoir de cause!

Le poème m'a profondément ému, de même que le message qui le suit, tant l'ensemble m'est apparu criant de vérité. 

Merci infiniment.