De ma fenêtre

Je vois, de ma fenêtre
Par les vents éprouvants
Le conflit, le mal-être
L'égaré survivant

La main-d'œuvre hébétée
Du petit matin gris
En foule, cahotée
Abattue, rabougrie

Puis, en dehors du lot
Des nantis indécents
Profiteurs de prolos
Assoiffés jusqu'au sang

Il est des jours odieux
Il est des jours bien tristes
On ne sait ou est Dieu
Si vraiment il existe

Et pourtant le bien-être
Demeure, sous-jacent
La nature est offerte
A deux pas, je la sens

Et voilà que l'oiseau
S'envole au firmament
Le soleil, dans les eaux
Fait rouler ses diamants

Les roseaux, les ajoncs
Les couleurs, les essences
Les rameaux, les bourgeons
Sont en effervescence

Alors, de ma fenêtre
Ouverte à tous les vents
Moi, j'essaie de soumettre
A des vents connivents
Tous les vents éprouvants...

Les richesses vont toujours aux nantis
L'argent attire l'argent
Je plains le pauvre qui n'a pour horizon que ses fins de mois toujours plus difficiles.

Merci de ta visite et de ton pertinent commentaire,Gérard !

Amicalement.

Roger.

Voilà un poème à la fois revendicatif et poétique, un meilleur partage des richesses est nécessaires,mais les prolétaires sont divisés   

Oui, SNOOPY07 ! Mais il ne s'agit que d'une vue de ma fenêtre...

Merci de ta visite et de ton commentaire !

Amicalement.

Roger.