Sordide joie cannibale

Rien n'est attirant ici...

Tout d'abord la mise en forme, elle n'attire pas, loin s'en faut. Puis les mots, certes, tous sont dans le dictionnaire, mais certains chez moi n'ont rien de poétiques. Du coup je n'ai même pas pris la peine de lire jusqu'au bout.

Désolé, c'est là mon seul ressenti et je ne demande pas de le partager. Pour moi ce n'est pas ça la poésie.

Poétiquement

Souhaitons que l'auteur lui ait pris du plaisir, il semble s'être donné du mal pour cela.

Pour moi, pauvre lecteur, ce sera pour la prochaine fois.

Juste l'expression de mon manque de ressenti qui n'engage personne d'autre que moi.

Pierre

C'est atroce!
Mais je me permettrais toutefois de nuancer ce propos, par endroits il y a des passages sensés même intéressants qui mériteraient d'être travaillés. L'émotion est très forte, on sent que ça vient des tripes. Malgré tout pagnolesque a raison c'est loin d'être attirant et avant de parler du contenu, la forme doit être ne serais-ce qu'abordable. Indispensable si tu veux être lu.

je suis quand même curieux de savoir ce que tu pourrais produire avec un peu de travail de ce coté là.

Si tu y mets du tien, reviens nous choquer

Bonsoir Pierre,

Sincèrement que doit-on penser, est-ce introspectif, est-ce de l'auto-flagellation, ou est-ce tourné vers un tiers ou même la soupape des instincts refoulés d'une fin d'adolescence avec un coté scatophile assez marqué, j'ai beau essayer de trouver au moins une excuse à cela mais je n'en trouve pas, je suis juste très perplexe mais pas inquiet enfin sauf si c'est un appel au secours. Mais si c'est de la provoc alors bravo c'est réussi.

Allez, j'espère pouvoir te lire sous de meilleurs hospices.

Bien cordialement,
Philippe Andrejean.

Vous avez raison c'est atroce haha ! Ne t'inquiète pas Philippe, introspection il y a mais pas de danger à la surface. Je suis désolé de la forme qu'a pris ce... vomi dira-t-on, en fait c'est très loin de la poésie effectivement Pagnolesque a tout à fait raison. On réfléchissait avec des amis et nous sommes d'accord pour penser que le poète est au moins deux choses : celui qui vomit et celui qui rassemble (nous pourrions en discuter d'ailleurs, je ne sais pas s'il y a dans ce forum une section réservée à la simple discussion ?). Il se trouve que ce texte est extrait d'une pièce que j'écris sur un mode essentiellement lyrique (mais pas que !) et que cette tirade appartient à un jeune homme en fin d'adolescence (Philippe avait vu juste) et qui se retrouve face au sentiment de son insignifiance, de son incapacité à désirer face à une âme et un corps qui le fascinent (celui d'un ami à qui tout semble réussir). J'ai essayé de creuser ce sentiment à travers notamment les pulsions "cannibales" et destructrices qui peuvent consciemment ou inconsciemment nous frapper à la vue d'un objet à qui l'on prête une force que nous n'avons pas (et que nous souhaiterions nous approprier).

Ce texte n'est donc pas un appel au secours ni une provoc' (avez-vous été provoqués ? peut-être ?), plutôt un appel à la réflexion, sûrement maladroit ou trop frontal je ne sais pas. Certes ce n'est pas joli, mais j'espère que ça entraînera un échange de contenu (la forme est bel et bien morte ici) car on cherche bien à sublimer l'humain ici ? Ce n'est pas un jeu innocent et sans risque. Merci en tout cas de n'y avoir pas été indifférents. Compagnons de jour mais aussi dans la nuit.

Tu peux développer plus encore ici je pense : https://www.forum-poetique.net/f126-votre-rapport-avec-la-poesie (c'est moi qui gère le sous-forum, si c'est plus ou moins en lien avec ta conception de la poésie pas de soucis du peu y aller).

Poiesis c'est création à la base, n'oubliez pas non plus…

On risque de bien s'entendre. A défaut d'écrire des vers ces temps-ci, je théorise ma quête du non-sens. Là le mot à toute sa place, car le mot est tout et n'est rien dans l'image… brefouilles

Personnellement je me suis arrêté à un certain point dans la déstructuration de la pensée (je te mp mon essai) sans m'être aventuré trop loin, mais je vais reprendre mes recherches. En tout cas ton texte je l'aime bien. Il dégage une force. Les mots ont leurs sens et leur non-sens, ils sont là, concept et image. Réflexion intéressante renforcée par la forme. J'ai vraiment apprécié la lecture.

Bien à toi,

F.