Entre le ciel et l'eau

pour le partage... très beau... les toiles font duo avec les vers... bien inspirée la p'tite féée...

Très belles peintures… j'aime vraiment les couleurs, la qualité du travail…

Pour ce qui est d'une poème, tu as une très belle voix. Suffisamment grave pour nous prendre dans tes vers. Juste dommage que nous n'ayons pas le texte sous les yeux aussi, pour voir la structure du poème, ses rimes…

Mais c'est vraiment excellent ce que tu fais !

Au plaisir de repasser quelques minutes à t'écouter !

Voici donc le texte
Entre ciel et le vent quand tout s’écroule, et tombe
L’appui que l’on croyait n’être plus que divin,
Que l’immense océan ressemble à une tombe,
On ne croit plus, hélas, les secours en chemin.

On reste accroché là, à la planche de bois,
Dernier vestige blanc d’un morceau d’empennage
De cet oiseau de fer puis, l’esprit aux abois,
On scrute cet endroit où l’on a fait naufrage.

Sur ces débris épars pèse un mortel silence
Que couvre maintenant le clapotis de l’eau.
J’ai cru entendre au loin, malgré ma somnolence,
La prière des morts et le cri d’un corbeau.

Je ne sais plus vraiment si je pense ou délire.
Les yeux me brûlent fort ; je rêve des sentiers
0ù j’allais m’abriter, pour rêver et puis lire
Ces poèmes si beaux et appris tout entiers.

Je déclame tout haut, pour fuir toute pensée
De la mort qui là rôde, mais je garde l’espoir
Que l’on va me trouver et l’ardeur insensée
De survivre à cela je peux la percevoir.

Quatorze heures marquent à mon poignet la montre
Quand je perçois soudain un lourd vrombissement
Au-dessus de ma tête et au point de rencontre
Un bateau se dirige : émouvant dénouement

J'écoute avec les oreilles donc j'adore !

"Dernier vestige blanc d’un morceau d’empennage" => 13
"De cet oiseau de fer puis, l’esprit aux abois," => 11
"De la mort qui là rôde, mais je garde l’espoir" => 13

Avec le texte je comprends mieux. Il est vraiment magnifique. Les images sont splendides, on est pris par tes vers… j'ai vraiment adoré.

Merci du partage et bonne continuation surtout, ne t'arrête pas !

Bien à toi,

F.

"Der/nier/ ves/ti/ge/ blanc// d’un/ mor/ceau/ d’em/pe/nnage" => 12
"De/ cet/ oi/seau/ de/ fer/ puis,/ l’es/prit/ aux/ a/bois," => 12
"De la mort qui là rôde, mais je garde l’espoir" => 13 en effet ... je supprime alors là... et ça fait 12
merci à toi...

Dernier est en monosyllabe dans les noms et les adjectifs quand la désinence n'est pas précédée de deux consonnes dont la seconde soit une liquide. L ou R Comme dans Pal/mier , fu/mier, por/tier, priso/nnier, der/nier, etc

Je devais prononcer "der-ni-er", autant pour moi.

Pour le second vers… soit j'ai pas compté le "a" de "abois" soit je sais pas ^^ la fatigue matinale mdr

Ne t'inquiètes pas pour moi, j'ai toujours aimé ces échanges car ce sont ceux-là qui nous font progresser. heureusement pour moi j'ai toujours eu sur ma route des poètes généreux qui m'ont guidée... et je les en remercie encore.

Un très beau montage ! Tableaux, fond sonore (légères sonorités japonaises), et surtout le poème, le tout formant un ensemble émouvant à lire.

Et Pagnolesque ne dira pas le contraire, car il m'a souvent aidée lui aussi...Toujours avec cette touche de gentillesse.

Ah , j'aurais dis musique irlandaise pagnolesque ^^