Aristocrate

Je ne renierais pas mon nom, mes origines
Si vous n’aviez conçu, en votre sein un fou
Ai-je été un enfant, un gamin prêt à tout ?
Ai-je couru les bois, compté les étamines ?

J’ai passé tant d’années à gérer vos usines
A compter, recompter des gains sous après sous
A rouler tout le jour. Combien de tours de roue
Ai-je laissés au temps. Ô noblesse assassine.

J’en veux à tous les miens de m’avoir dérobé
L’insouciance, l’amour, de la vie la beauté
Je suis né prisonnier d’une haute mission.

Ma mère, votre nom, ne fût jamais tendresse
Je ne me souviens pas de vos douces caresses
Laissez-moi aujourd’hui, connaître la passion.

Par opposition, ce poème me fait penser à l'expression "l'amour en héritage"

Ici, il s'agirait, de perpétuer de bonne grâce ou non, le nom ou renom ainsi que l'activité, de la Famille. Lourde responsabilité, qui en effet peut brider bien des rêves.

Pamphlet poésie, comme il se doit.