Le malheur des hommes.

Le malheur des hommes n’est pas la femme de vingt ans,
Mais la vaporeuse pute de trente ou quarante ans,
Aux allures de nunuche pour trouver un père,
Afin de s’affirmer derrière la clairière.

Le malheur de l’homme réside aussi d’aller chez les putes,
Le vieux commercial qui est la chute,
Le baratin et les câlins n’apportent rien,
Froissés à l’encre rouge dans un destin.

La femme de trente ans est enquête de fric,
Sur un papi détourné par des rythmes mécaniques,
L’enjôleuse de sentiments à haut niveau,
Qui affleure souvent bon le caniveau.

Je n’ai pas de haine envers ces femmes de deuxième niveau,
A coup sûr elles sont tombées sur un rigolo,
Le tout se consume dans un concentré de chiffons,
Aux allures démesurées où il n’y a pas de proportion.

Le malheur des hommes se résume dans l’apparat,
Il ne va pas chercher plus loin et en fait sa loi,
Mais quand sa femme lui dit je pars ailleurs,
C’est à ce moment là qui se réconcilie avec ses frayeurs.

Les gigolettes et les gigolos n’ont pas de place dans le temps,
Ils s’inspirent simplement du moment,
Elles femmes de trente ou quarante ans sont des poisons dorés,
Où des criminelles bien ensoleillées.