Funambule

Funambule
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Brule le feu de vie qui pourrait me maudire.
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Vous étiez trop jolie tellement de saphir.
Devais-je me tapir derrière la folie
D’un corps hurlant désir par l’envie démolie.
Jamais mélancolie ! Pas moins pousser soupir.
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En cet instant frivole, mes mots, doigts de lecture,
Forge l’arme nature aux frissons du plaisir.
Las vient ma signature épicée à loisir
Cri furieux s’envole sceau de ma forfaiture.
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Loin de notre idylle gueux viendront pour un vol,
Furie malhabile, pleutre qui ne convole.
Sans peur de tout salir, passion n’est pas docile !
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Perché sur ce fil vous jouant de ma lyre
Près au grand délire délicat et fragile
Ange sur cette ile je tombe sans mollir.
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Ferveur de la survie dans vos filets bondir.

*** Philippe Andrejean ***

Ma foi, voilà un funambule qui survole le feu de la vie, celui qui nous consume tous.
Compliments pour ta plume.
Poétiquement

Bonjour,

Il me semble que c'est le premier texte que je lis de toi...Cà s'annonce bien !

Amicalement

Merle Bleu

C'est bien vu,

rapprocher l'amour du funambule, est une idée cohérente, qui n'avait pas encore été évoquée en poésie.
Pour ce que je commence à savoir de la prosodie, je pense en plus que le sonnet est juste sur la forme.


Et pardon si cela vient un peu tard :

Bonsoir à tous,

Je suis très touché par vos commentaires qui me vont droit au cœur même si ma modestie en souffre.
Pour les étoiles ce n'est pas grave Evelyne, je les supprimerai maintenant sur ce site.
Encore merci pour vos visites.

Serviteur,
Bien cordialement vôtre,
Philippe Andrejean.