Fidélité ? Oui…A L’amour !

TEXTE CORRIGE

Fidélité ? Oui…A L’amour !

Le sentiment d’amour ne ménage personne,
Une indigne langueur, il peut représenter,
Mais il peut exalter le cœur par ce qu’il donne.
D’un air à un autre, ce tyran fait chanter
Un dictateur plaisant, que tous voudraient poursuivre
Éros le Dieu Amour qu’il vienne nous planter
De ce troublant émoi, rêvant de s’en voir ivre.

Bien que de doux transports, il nous enveloppe,
L’âme non sereine craint l’infidélité.
Le regard d'amoureux, friand, toujours galope,
Pris par d’autres atours, il pourrait tout quitter
Sans l’ombre d’un remord, l’amour tout le dégage !
Scélérat incendie, brûle avec cruauté,
Il vagabonde vif, ignorant le barrage.

Désirer être aimé, c’est goûter l’aventure
Comme aléatoire, rien de plus excitant
D’emmêler tous ses sens, les donner en pâture,
A cet ardent instinct, que l’on sait inconstant.
Et rien n’empêcherait que la vie se réveille
Don de la Nature qui est le plus tentant
Et le butinage est toujours une merveille.

Laisser aux diables la convulsion jalouse
Et être réceptif, aux chants des troubadours
De s’être dévoilé, si tendre, qu’on s’épouse,
Ne nous enferme pas en cage pour toujours !
Espérer languissant, d’inédites caresses,
Ne pas se lamenter pour le reste des jours
Et ailleurs recueillir, fougueuses allégresses.

Charme du renouveau qui tant nous galvanise,
Tremblant de doux frissons qui palpitent le cœur,,
Envies d’amers et doux désirs de gourmandise ;
Se prendre et se donner, l’amour est le vainqueur
De sève se nourrir, elle qui par essence
Refait des neufs printemps débusquant les sans-cœur
Ravissement des sens en toute effervescence


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Fidélité ? Oui…A L’amour !

Le sentiment d’amour ne ménage personne,
Une faiblesse langueur, il peut représenter,
Mais il peut exalter le cœur par ce qu’il donne.
Tyran qui, d’un air à l’autre nous fait chanter ;
Un dictateur que tout être voudrait poursuivre,
Lauréat de l’archet d’Eros, pour l’implanter
De ce trouble émoi, et, rêvant de s’en voir ivre.

Même quand de doux transports, il nous enveloppe,
L’âme non sereine craint l’infidélité.
Friand, le regard d’amoureux toujours galope,
Pris par d’autres atours, il pourrait tout quitter
Sans l’ombre d’un remord, l’amour tout le dégage !
Scélérat incendie, brûle avec cruauté,
Fiévreux, il vagabonde sans aucun barrage.

Aimer être aimé, c’est accepter l’aventure
Aléatoire, mais rien de plus excitant
D’emmêler tous ses sens, les donner en pâture,
A cet ardent instinct, que l’on sait inconstant.
Et rien n’empêcherait que la vie se réveille
Don de la Nature qui est le plus tentant
Et le butinage est toujours une merveille.

Laisser aux diables la convulsion jalouse
Pour se laisser prendre aux nouveaux spasmes d’amour
De s’être montré aussi tendre qu’on épouse,
Ne nous enferme pas en cage, pour toujours !
Rester langoureux, pour d’inédites caresses,
Ne pas se lamenter pour le reste des jours
Et Ailleurs, cueillir de fougueuses allegresses

Délice du renouveau qui nous galvanise,
Tremblant de doux frissons qui palpitent le cœur,,
Désirs d’amers et doux avec gourmandise ;
Se donner et se prendre, sans aucun vainqueur
Se nourrir de la sève qui par son essence
Refait des neufs printemps débusquant les sans-cœur
Ravissement des sens en toute effervescence

[left][center]

"Une faiblesse langueur, il peut représenter," => 13 (une faible langueur plutôt ? donc erreur de frappe ou alors j'ai pas bien compris)
"Tyran qui, d’un air à // l’autre nous fait chanter ;" => césure bof, à reformuler (j'ai essayé, pas réussi, mais garde l'image du tyran, elle est bien)
"Un dictateur que tout // être voudrait poursuivre," => césure bof
"Lauréat de l’archet // d’Eros, pour l’implanter" => je pense que tu peux faire mieux pour la césure… s'arrêter après "l'archet" ne pose aucun problème, mais s'est reprendre sur le "d'Eros" que je trouve un peu bizarre…
"De ce trouble émoi, et, rêvant de s’en voir ivre." => la mise en valeur des "et" et autres conjonctions et autre mots de liaisons ce fait plutôt sur les temps 1 ou 7, pas vraiment pour finir une hémistiche ou un vers, si tu vois ce que je veux dire.
"Même quand de doux trans//ports, il nous enveloppe," => césure non respectée (tu peux mais on perd un repère quoi)
"Friand, le regard d’a//moureux toujours galope," => même remarque, mais là tu peux inverser les termes : "Le regard d'amoureux, friand, toujours galope,"
"Fiévreux, il vagabon//de sans aucun barrage." => Ah ! Dommage !
"Aimer être aimé, c’est // accepter l’aventure" => césure bof, virgule après "aimer" de préférence je pense, ça permet d'apprécier la différence entre aimer et être aimé.
"Aléatoire, mais // rien de plus excitant" => césure
"Et le butinage est // toujours une merveille." => césure bof : on est tenté de lire d'un coup le "est toujours" ; pour les césures, toujours prendre un mot qui est masculin (pas le genre du mot, mais par rapport à la fin du mot ; chêne est féminin car finissant par un "e") et quand c'est un verbe en "é" ou conjugué, il faut qu'il n'ait pas de complément direct : "sous un arbre endormi" (c'est bien), "et le ciel qui était // embrasé…" (moins bien mais à éviter pour la beauté quoi).
"De s’être montré au//ssi tendre qu’on épouse," => aïe la césure
"Rester langoureux, pour // d’inédites caresses," => césure
"Et Ailleurs, cueillir de // fougueuses allegresses" => césure et allégresses


"Laisser aux diables la convulsion jalouse
Pour se laisser prendre aux nouveaux spasmes d’amour
De s’être montré aussi tendre qu’on épouse,
Ne nous enferme pas en cage, pour toujours !
Rester langoureux, pour d’inédites caresses,
Ne pas se lamenter pour le reste des jours
Et Ailleurs, cueillir de fougueuses allegresses"
=> ici on pourrait te reprocher les deux rimes en "ours" qui sont pluriels alors que "amour" est singulier.

"Délice du renou//veau qui nous galvanise," => césure
"Désirs d’amers et doux avec gourmandise ;" => 11 : "désirs amers et doux avecque gourmandise" (licence pour le avecque)
"Se donner et se pren//dre, sans aucun vainqueur" => césure
"Se nourrir de la sè//ve qui par son essence" => césure

Très long poème qui m'a vraiment plût malgré toutes les remarques que je t'ai fais plus-haut. Vraiment j'ai bien aimé.

Alors maintenant tu maîtrise bien l'alexandrin je trouve, tu as assimilé l'histoire de l'alternance des rimes, je ne peux que te féliciter et t'applaudir, car ce n'est pas facile ! Tu l'as appris plus vite que moi (quand j'ai commencé la poésie, les gens étaient moins exigeants avec moi et ne m'ont pas montré toutes les règles, et c'est que quand je me suis inscrit ici que j'ai pris conscience de tout cela !)

Le seul défaut de tes alexandrins, et tu dois le remarquer avec mes remarques, ce sont les césures que tu ne respecte pas. C'est dommage, mais ça viendra je pense. Je privilégie, pour ma part, des césure masculine, parce que des césures féminines au milieu du vers c'est un peu moche, mais des fois on n'a pas vraiment le choix si on ne veut pas perdre tout le sens du vers voire de la strophe. Mais tu y arriveras, je le sais vu tout les progrès que tu as fais !

Félicitations chère amie et bonne continuation ! Encore merci pour ce superbe poème :)

Moi je dis oui à l'amour et à la fidélidé!

Quand je n'aimais que de passion, mes amours étaient éphémères... mais depuis que j'aime d'amour, c'est comme si c'était toujours une première fois et tous les frissons que tu décris, je les éprouve constamment.

Je trouve ma liberté dans cet amour qu'on se partage, et elle est si vaste que le monde ne la contient pas!

Je sais, ce soir, ce n'est pas normal... je suis toujours amoureux de ma femme comme dit la chanson mais c'est un vrai bonheur, pas une de ces prisons dans lesquelles on est tristes, non, une joie libératrice au contraire.

L'osmose de deux corps mais surtout de deux âmes, rien ne peut dépasser cette union et les " aventures" paraissent si fades à côté... Que ça ne me tente même plus du tout!
Aimer c'est se bâtir un monde unique et grandiose!

L'amour m'a transcendé en quelque sorte et je suis très heureux ainsi!

Bravo pour ton poème, car même si je ne partage pas les mêmes opinions que toi, je sais apprécier de la belle poésie!

Mes amitiés,

Cher Frollo,

Merci de cette lecture approfondie, déjà ! :!Bien :!Bien

J’ai mis le texte corrigé, par-dessus la première mouture, que j’ai volontairement laissée.
Cela peut-être utile, pour toute personne intéressée, car les corrections que tu m’as suggérée sont vraiment subtiles et pertinentes.

Bon réveillon :BonFet:

Bizz

Chevalier Ithaque,

Mais je suis tout à fait d’accord avec toi. :!Bien

Si tu lis bien mon poème, il ne s’adresse qu’aux personnes qui seraient déçues par un amour qu’elles auraient cru « amour toujours », et qui hélas, comme souvent, trébuche et se termine, quelquefois, en laissant l’un des deux ou même les deux, dans des sensations, de repli sur soi, ou même de rejet, d’un nouvel amour… :nandyves:

:BonFet:

Bizz

Coucou Evelyne,

C'est bien triste pour les personnes qui ont été déçues par l'amour... Tiens, à l'occasion du nouvel an, je vais faire un voeu pour que les coeurs se rencontrent et qu'ils connaissent le véritable amour! Tout le monde le mérite!

Il faut toujours continuer d'y croire... C'est trop beau quand ça arrive et bien souvent, c'est justement au moment où on se désespère que le destin nous met en présence avec!

Ce sera des voeux de joie, d'amour et de bonne santé bien entendu!



Je vous souhaite le meilleur! à toi et à tous les membres!

Mes amitiés,
Ithaque

Superbe poème Evelyne, tu sais que je fais partie de ceux qui ne se sont pas remis du départ de l'être aimé. Mais je comprends que pour d'autres, ils puissent croire en l'amour éternel et c'est ce que je leur souhaite de tout coeur, à l'ombre de jalousie, à l'abri de l'infidélité.
J'ai beaucoup aimé ton texte ainsi que ton texte corrigé. Frollo n'a pas son pareil pour décortiquer lol.
En tous les cas merci pour le partage
Et bonne année à toi

Toujours aux services des personnes qui veulent faire des formes parfaites (après il y a le fond, mais le fond est des plus subjectifs, soit on aime, soit on aime pas, mais il ne faut surtout pas laisser le lecteur indifférent, sinon le poème est pire que raté ! Je préfère que l'on aime pas mes vers plutôt qu'on les sente plats…)

Frollo a écrit:

Toujours aux services des personnes qui veulent faire des formes parfaites (après il y a le fond, mais le fond est des plus subjectifs, soit on aime, soit on aime pas, mais il ne faut surtout pas laisser le lecteur indifférent, sinon le poème est pire que raté ! Je préfère que l'on aime pas mes vers plutôt qu'on les sente plats…)

Et c'est un bien grand service que tu nous rends. J'apprécie ta culture et ta générosité de plume.

La fidélité sans amour, c'est une laisse qu'on s'impose pour ne pas vivre ses désirs. L'amour a de singulier qu'il peut-être pluriel...sourire. A chacun sa façon d'aimer, exclusive, possessive (la pire à mon avis). L'amour, c'est ne vouloir que le bonheur de l'autre...et çà, c'est le plus difficile.

très beau ce texte j'ai beaucoup aimé le style et ta façon d'écrire la fidélité est quelque chose d'essentiel

Très beau poème, j'aime votre façon d'écrire !

Ithaque, tu as raison, il faut y croire - Mais moi, je suis une convaincue.
Je souhaite pour tous, qu'ils sachent et puissent retrouver le bonheur, en ne s'enfermant pas dans la désespérance...
Il ne faut pas se fermer, après une déception. C'est le sens de mon poème.

bizz

Pagnolesque,
En effet, je sais que tu sors d'une mésaventure amoureuse. Tu nous a gratifié de quelques beaux poèmes à ce sujet - Mais je suis sure, en ce qui te concerne, que tu ne te lamentes pas, sans vouloir passer à autre chose...
Déjà, tu te passionnes ici.
Tu vas également, sur, te passionner pour une nouvelle dame. Un de mes veux pour toi, pour cette nouvelle année.

Merle bleu,
Ton commentaire est intéressant et pertinent.
En ce qui concerne l'amour, je suis pour que chacun y trouve son bonheur, quelque soit la formule qu'il choisisse. C'est vraiment un domaine où il n'y a pas de règles.
Se sentir heureux, ici, est l'essentiel.

Evelyne fidèle a toi même , encore un texte ( beau et tendre ) comme tu en as le secret. Merci pour ce doux moment