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Bonjour

D'abord désolé pour ce retard, car ce n'est pas chaque jour que je visite le forum. Et puis, j'ai lu ton poème que je trouve bien construit, bien rimé au point que je me suis demandé si c'était un jeune homme de 17 ans qui l'a vraiment écrit ? :) En fin je te crois, t'inquiètes.
J'ai cependant deux questions si tu le permets:
1/ la maladie dont tu parles à la fin du premier strophe, si tu m'en parles davantage ?
2/ Les événements dont tu parles au 2ème strophe, tu les lis à l'alcool c'est ça?
A la fin, une remarque sur l'orthographe si tu le permets: Je crois qu'il y a une faute dans " La raison s'échappent médisances et maux " , non?

A plus

1/ la maladie dont tu parles à la fin du premier strophe, si tu m'en parles davantage ?

Cette maladie peut-être vue de plusieurs manières… le poëte-narrateur est tout d'abord sujet à l'alcoolisme. Bon, cette maladie pourrait donc être un problème de foie ou un truc comme ça. Seulement, l'essence de cette maladie se trouve être la source de cet alcoolisme. La question n'est pas qu'elle est cette maladie, mais pourquoi le poëte-narrateur boit-il autant. La réponse se trouve dans la suite du poème : "De cela profitant tu m'envahis, […] disparaît le passé" ; le poëte est victime du passé, de ses souvenirs heureux qu'ils regrette, de cette nostalgie dont il est dans l'impossibilité de se débarrasser, et cette melancolia le hante nuit et jour. Ne pouvant oublier cela, il a besoin d'aide, il a besoin d'alcool (tous le monde sait que l'alcool est la drogue de l'homme triste…). Cette déprime constante est donc, en quelque sorte, une maladie qui le ronge, car elle le pousse à l'alcoolisme, et de l'alcoolisme viens la détérioration immédiate de l'esprit, car tu es dans l'impossibilité de réfléchir correctement sous l'emprise d'alcool (ou autre drogue), puis dans une dégradation physique : foie, problèmes cardiaques peut-être, dangers dû à l'alcoolisme si tu prends le volant, si tu te balade sur une avenue fréquentée, risque de chute et/ou de noyade…

2/ Les événements dont tu parles au 2ème strophe, tu les lis à l'alcool c'est ça?

Du tout, je les lis à la maladie. C'est la maladie qui s'envahit peu à peu du corps du poëte. Tout d'abord ce sont des souvenirs innocents, puis la déprime, puis l'alcoolisme, puis la mort ? Donc je l'ai mise en scène sous forme de métaphore : César, Néron qui "détruit" Rome, les flammes qui consument Troie… A chaque fois les victimes sont en fait le corps du poëte, et les éléments "vainqueurs" sont l'image de la déprime.

"A la fin, une remarque sur l'orthographe si tu le permets: Je crois qu'il y a une faute dans " La raison s'échappent médisances et maux " , non?"

Le vers complet est :
" […] et des ruines grondant
La raison s'échappent médisances et maux ;"
Le verbe "s'échappent" s'accorde avec "médisances et maux", "La raison" est attachée aux "ruines grondant". Peut-être que là l'expression est maladroite…

Merci d'avoir lu en tout cas, c'est sympa de ta part ! A une prochaine !

Je cherchais quelques sonnets de ta plume et suis tombé sur celui-ci. Bien qu'irrégulier comme tu le précises, je crois que même dans ce type de sonnet les rimes doivent s'accorder entre elles (pluriel avec pluriel, féminin avec féminin etc).
Je vois pourtant que tu ne t'es pas plié à cette règle (ce qui n'enlève rien au fond du poème), je voulais juste savoir si c'est voulu ou si ce travail était simplement le fruit d'une ébauche pour accéder par la suite au sonnet tel que nous le connaissons !
J'ai toutefois pris plaisir à te lire, tu sais combien j'ai une préférence pour ce style poétique.
Amicalement