La danse des peurs.

La danse des peurs est sensible comme un vent d’horreur,
Dans la saison de la noirceur,
Elle tourne comme les feuilles mortes,
Et en dessine toute une escorte.
La danse des peurs est une accumulation de malheurs,
Qui pourchasse ses torpeurs,
Torpeurs d’appréhensions qui circulent,
Sur des idées qui se bousculent dans un sentier ridicule.
Noir c’est noir il n’y a plus d’espoir,
La danse des peurs est un puits qui sourit dans le cauchemar,
Il faut l’enfermer dans un double tiroir,
Pour la retrouver un peu plus tard.
Contre la danse des peurs il ne reste que le défi,
Celui d’un magicien dans le tournis,
Qui accompagne la force du destin,
Sur une blessure dont on ne peut rien.
Rien à la fois c’est tout,
La danse des peurs c’est une mégère dans le dégoût,
Où il ne faut pas tomber dans un trou,
Pour se laisser glisser sur un caillou.
La danse des peurs n’est pas une sarabande,
Elle est l’idée qui s’appréhende,
C’est une danse invisible,
Qui nous ronge dans le terrible.
La danse des peurs peut tourner au tragique,
Ou s’agripper dans le mystique,
C’est la loi d’une pure invention,
Qui frissonne dans les tourbillons.
La danse des peurs n’est qu’une parenthèse de la vie,
Dans un ciel qui s’obscurcit,
Très vite la tempête passée,
Le soleil va s’illuminer.