La projection.

La projection est une image mentale,
Agrippée sur la foi d’un idéal,
Qui prend sa source dans l’enfance,
Par un parent, qui empêche son indépendance.
La projection est distinguée ou non,
Sur des idées cinglantes d’une proportion,
Proportion du réel et de l’irréel,
D’une confusion qui se veut rebelle.
La projection est un grand frisson dans l’ambiguïté,
Sur le charme d’une personne qui n’a rien demandé,
Elle s’alimente d’amour et de haine,
Pour les cabossés qui n’ont pas eu de vaine.
Porter plainte sur les parents,
N’est qu’une chaine dans le courant,
Courant de tous les subconscients des générations,
Qui ne savent pas transmettre vers les horizons.
Simplement poursuivre l’idée du charme répétitif et compulsif,
Comme la brûlure d’un canif,
Ou la haine d’un sous-fifre,
Pour gérer sa voie comme un tarif.
La projection est une idée gangrénée,
Sur des enfants à peine nés,
Maudite à toi ma dulcinée,
Sur la vie tu m’avais enflammée.
Enflammée d’horreur et de peur,
Tu n’as pas été ni à la hauteur ni mon bon sculpteur,
Le simple sculpteur d’un psy,
Où là j’ai tout appris ce qui était la vie.
La projection est semblable à la maladie d’amour de Sardou,
Conscient ou non tout le monde s’en fou,
Ce peut-être une légèreté plongée dans les égouts,
Mais maintenant je poursuis un rêve fou.
Rêve fou d’idées erronées,
Je ne veux plus me tourner vers mon passé,
Passé des dentelles et des volants,
Simplement courir les cheveux dans le vent.