Le travail d’un certain psy.

Pendant que le patient raconte son voyage,
Le psy paraît voguer dans les nuages,
Pour le psy le patient n’a pas de prix,
Simplement la vision d’un déni.
Lorsque le psy se veut trop réaliste,
Jusqu’à tenir des propos paternalistes,
Qui peuvent tromper sur l’abusif,
Pour griller le patient sur le vif.
Un patient fait confiance à son psy,
Qui ne mesure pas son esprit,
Celui d’une avalanche,
Pour être coupé en tranches.
Un certain psy mériterait que l’on porte plainte,
Certaines vérités on ne peut les entendre comme une défunte,
Défunte d’un mensonge,
Pour s’étouffer dans les songes.
Le patient est un pion,
Mais il n’en est pas le champion,
Sur le psy qui détient la science infuse,
Oh pardon à moi si je l’accuse.
Le patient doit toujours trouver sa vérité,
Malheur à lui si elle est coincée,
Un certain psy peut rejeter,
Et ignorer son patient lorsqu’il a envie de se suicider.
Etre abandonné une fois relève du terrible,
Deux fois il n’en est pas possible,
Une thérapie signifie l’image d’un jeu,
Où l’on doit être courageux.
Pourquoi après une thérapie on est malheureux,
Le psy veut faire croire que c’était le seul enjeu,
Tant pis pour le patient qui doit aller voir ailleurs,
Et vite s’en aller avec ses frayeurs.