Tendances

Tendances

Loin du costume cravate ou du veston complet
Avec un vieux Jean troué et mes Nike, aux pieds,
Je me sens plus jeune, à dire vrai, décontracté,
Tendance qui m’habille à un souffle de liberté.

Je traîne, aussi, des fripes, limées, par les je t’aime,
Haillons d’infortune, tels que, vaine, blême, traîne,
Et, je me mets, à nu, avec mes peines, anciennes,
Passions décousues qui s’effilochèrent dans la haine.

Maille à partir avec les looks extrêmes et la mode
Et, loin de l’uniforme, je vêts ce qui me ressemble,
Ce qui m’habille luit comme un reflet qui m’enrobe,
Si mon cœur se divise, mes habits le rassemblent.

Écharpe virevoltante de ces images qui m’étreignent
Je porte sur mes épaules l’anorak d’un rêve, fendillé,
Et les mystiques parfums de l’existence que je mène,
Des capiteuses fringues pour vêtir mon âme fripée.

Alain Meyer-Abbatucci
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Du connu, j'ai tout à apprendre, de l'inconnu, tout à découvrir.

L'habillement cache l'être désemparé,
force de s'exprimer et de comprendre
ces vérité si émouvantes.

Amitiés, Poète!

André, épervier

Merci l'Epervier qui me me perçoit sous toutes mes coutures.

l'habit qui nous sied est celui qui en a vu de toutes les couleurs avec nous... il nous colle à la peau... que dis-je, c'est notre peau, qui était tendue aux premiers jours et devient plus fragile et se ride aux entournures à présent que le temps se décompte. Mais à notre peau l'on tient...

Merci Clairelyse de ta réaction.
En parlant du temps et du temps qui se brode sur notre peau,
je te dépose un poème romantique intitulé, l'amour brodé au fil du temps.
Espérant qu'il te plaise,
Amitiés poétiques



L’amour brodé au fil du temps


Qu’il est beau mon quotidien ourlé de ta présence,
Tricoté sur la fine dentelle de ta douceur sensuelle,
Ton aiguille, pointée sur le canevas de mon errance
Brode, de ses fils d’or, le serment d’un lien éternel.

Cruelle absence, effilée dans la trame d’un souhait
De raccommoder nos années aux plis de nos baisers,
Une guirlande ornée de bonheur pour mieux repriser
La douleur des amants d’avoir été, longtemps, séparés.


Jolie Pénélope, tissant ses espoirs sur une tapisserie,
Maintenant, réunis, dans les mailles de notre destin,
Au cœur d’un présent que l’on transforme en infini,
Continue ton ouvrage, mon cœur, enfin, t’appartient.

Alain Meyer-Abbatucci

Monter jusqu'au Château de Nice, et se perdre dans tout ce bleu aux différentes couleurs portées par les courants, je suis sûre que ce fut une balade que vous aimiez faire tous deux... Tenant son chapeau à deux mains en passant à Roba capeu, elle ne savait pas que sa jupe virevoltait autour de ses jambes nues.. Et que tu attendais cela.

Jolies poésies, très réussies, j'ai bien aimé
c'est vrai que les vêtements que nous portons nous ressemblent un peu.

Clairelyse,

Ce fut plutôt à Saint Paul de Vence que je lui fis mes premières avances,
Et ce fut un instant magique! La plus belle de mes romances....

Joahna,

Merci pour ta réaction.
Parfois mes poèmes se sentent bien "nu" sans un œil pour les déshabiller.

Amitiés poétiques