IL M'ARRIVE PARFOIS DE ME SOUVENIR

Il m’arrive parfois de me souvenir.

Il m’arrive parfois de me souvenir

D’un sourire et d’une robe fleurie ;

D’un flamboiement, d’un désir

Que l’ombre ravissait à la prairie.

Que l’ombre ravissait à la prairie

A la saison bénie des marguerites,

Lorsque le jour s’inclinait à la nuit

Et vantait discrètement leurs mérites.

Et vantait discrètement leurs mérites,

T’effeuillant de sa plus ronde caresse ;

Tes seins gorgés de douceurs inédites

Me promettaient les plus folles ivresses.

Me promettaient les plus folles ivresses,

Au chant des plaisirs où chacun s’égare ;

Où le bonheur tombe en délicatesse :

L’amour rompt les amarres, sans crier gare.

Il m’arrive souvent de me souvenir

D’un sourire, d’une robe fleurie,

D’un flamboiement, d’un désir

Que l’ombre ravissait à la prairie.

Que l’ombre ravissait à la prairie,

Telle une âme muette sait souffrir,

Au pas très lent des heures infinies…

Quand la mémoire ne sait plus réunir.

Pierre WATTEBLED- le 18 juillet 2009

J'aime cet enchaînement et cette suite continue
qui fait de cet écrit le côté agréable au niveau de
la lecture.

amitiés, Pierre!

André, épervier

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André Epervier
Douce plume, guide ma main
dans tes folles aventures..

oui très original, j'ai bien aimé aussi

» IL m'arrive parfois de me souvenir.
» IL m'arrive parfois de me souvenir.
» Parfois
» Parfois,
» Parfois, tant