Je Souffre Mon Temps

JE SOUFFRE MON TEMPS
(Oui, mais après ?)

Pour voler mon âme,
Loin de l'usure du temps,
Sans prendre de came,
Apprendra le vent.

Je prendrai ma drogue,
Au creux de mes souvenirs,
Dans le catalogue,
Qui me fait souffrir.

Et lorsque mes ailes,
Pourront enfin me porter,
C'est sans doute au ciel,
Que je m'enfuirai.

Enfin libéré,
Je poserai sur vos terres,
L'ombre d'un regret,
Pour cacher vos guerres.

Pour voler un être,
Doit attendre cet instant,
Ou son âme est prète,
Lui, agonisant.

Pour voler un homme,
Doit avoir fait ses printemps,
Et moi pauvre pomme,
Je souffre mon temps.

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Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete
Je Souffre Mon Temps Vieux-10

Solum telum ego tolerare ? Pluma !
La seule arme que je tolère ? La plume !...

Quelle conclusion...!
J'imagine qu'il faut passer des années au bagne de la vie avant de pouvoir voltiger au septième ciel!

tu as raison, Gérard, je rêve moi aussi de m'envoler, d'ailleurs, je vais te donner ma recette, écoute bien:

Leçon de vol
Vous voulez voler? Quoi de plus facile, je vous livre ici mon expérience personnelle.

C’est assez simple à décrire, question technique, en fait il faut simplement un peu de doigté, de la délicatesse, surtout pas de précipitation, sinon tout peut rater. Vous vous installez en position assise, c’est beaucoup plus confortable que debout. Le fauteuil n’a aucune importance, puisque de toute façon vous allez le quitter.
Vous êtes prêt ? Vous êtes bien détendu, votre corps vous paraît très léger, vous vous laissez basculer en arrière et ça y est, vous flottez dans l’air ambiant comme un nageur qui fait la planche. Maintenant, vous pouvez vous contenter de savourer le plaisir de cette sustentation aérienne, mais vous comprenez rapidement combien il devient tentant de voleter comme un duvet dans l’air tiède, vous montez jusqu’à la cime d’un arbre et la brise vous emporte délicatement vers des vallons herbeux.
Une fois, je me suis aventuré à descendre ma rue, j’étais surpris de ne pas être incommodé par la circulation, je n’avais même pas l’impression qu’il y ait eu des voitures. Je me suis avancé jusqu’au bureau de tabac, et puis je suis rentré. Une fois, mais j’étais enfant, j’en avais profité pour rejoindre dans un cerisier une désirable cousine, pour mordre avec elle dans les fruits gorgés de soleil.
Voilà, c’est très simple, vous pouvez vous aussi y arriver, mais ça ne marche que dans le monde tellement simple du sommeil. Ah comme je ressens cruellement dans le monde réveillé l’absurdité de ma pesanteur.

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Au clin d'oeil je suis enclin
Le déclin, je décline

tout simplement !!
tu as bien fait de le mettre dans un post à part, car je l'avais déjà lu sans y prêter attention, mais le relire il est superbe !! je vais le mettre dans les coups de foudre pour le faire illustrer Gros Bisou

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Aucune grâce extérieure n'est complète si la beauté intérieure ne la vivifie.
La beauté de l'âme se répand comme une lumière mystérieuse sur la beauté du corps.

Je survole tes vers en rêvant les pieds sur terre... J'aime ce que t'as é

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Bonjour Invité MerciSandi

C'est vrai Michel, je m'évade souvent en volant comme tu me le conseilles.
Mon premier envol, je l'ai orchestré, couché au pieds d'un grand chêne du bois de la petite commune de Dury près d'Amiens. Quel vol ! J'étais tout jeune et je m'en souviens encore.

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Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete
Je Souffre Mon Temps Vieux-10

Solum telum ego tolerare ? Pluma !
La seule arme que je tolère ? La plume !...

sandipoete a écrit:: C'est vrai Michel, je m'évade souvent en volant comme tu me le conseilles.
Mon premier envol, je l'ai orchestré, couché au pieds d'un grand chêne du bois de la petite commune de Dury près d'Amiens. Quel vol ! J'étais tout jeune et je m'en souviens encore.

Gérard, t'es un ange, c'est pour ça que tu sais voler

voilà, doucement je redescends... j'étais montée tout en haut de la tour de Babel et j'y ai vu une vallée verdoyante et un fleuve se perdre tout au long de son ruban d'argent..

Je me suis lancée sans penser à la chute, car en fait des ailes me sont poussées...........

Je me suis retrouvée dans les plumes d'un oiseau !

voilà ce que ce que c'est que de croire à la métempsychose...!!! ah si j'avais sû...

en tous les cas ton poème porte tout naturellement à s'élever plus haut que notre petite condition humaine.

bisous à toi et merci l'artiste.

Ah comme c'est bon !
Toutes ces louanges, j'ai les chevilles qui enflent...
Vous êtes si gentils tous !
Merci

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Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete
Je Souffre Mon Temps Vieux-10

Solum telum ego tolerare ? Pluma !
La seule arme que je tolère ? La plume !...

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