calembredaines

Le diable est entré dans ma vie
Par la fenêtre, un soir d’été,
Sous les traits d’une jolie fille
Au débordant décolleté.

Elle défilait dans la rue,
Sans doute un quatorze juillet,
Majorette aux gambettes nues,
Et moi qui là-haut m’ennuyais

J’ai reluqué dans son corsage
Pendant qu’une peña jouait,
De bien jolis fruits pour son âge
Mes yeux y sont restés cloués.

Je pris dans ma poche un billet,
Un flambant neuf, cinquante thunes,
En tout petit je l’ai plié
Et l’ai jeté sous sa bottine.

Elle avait l’œil, cette coquine,
Le billet fut vite englouti
Bien au chaud contre sa poitrine
Et le cortège est reparti.

Le soir tombait, voilà qu’on sonne
Ou plutôt qu’on frappe trois coups.
C’était la belle polissonne
Elle s’est pendue à mon cou.

Monsieur c’est vraiment généreux,
Comment pourrai-je m’acquitter,
Ces bottes c’est trop douloureux,
Aidez-moi donc à les quitter.

Est allée s’asseoir sur mon lit,
M’a tendu son petit peton,
Du corsage un sein a jailli,
Mon dieu l’adorable téton

Le diable est entré dans ma vie
Par la fenêtre, un soir d’été,
Sous les traits d’une jolie fille
Au débordant décolleté.
9 juin 2009

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Au clin d'oeil je suis enclin
Le déclin, je décline

un bien joli poème
comme ceux que j'aime...
une belle aubaine
que cette cheftaine
que tu nous ramènes...
ici point de vilaines,
que de belles sirènes...
merci à toi, capitaine
de ces calembredaines,

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Maîtresse de fanfare, elle fait tourner les têtes et toi tu es tombé tout cru dans le blanc de ses rêtres. Amoureux éperdu, maintenant tu peux dire, que tu ne pourras plus éviter le pire...

tout simplement j'adore Merci

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Aucune grâce extérieure n'est complète si la beauté intérieure ne la vivifie.
La beauté de l'âme se répand comme une lumière mystérieuse sur la beauté du corps.

ddp a écrit:: un bien joli poème
comme ceux que j'aime...
une belle aubaine
que cette cheftaine
que tu nous ramènes...
ici point de vilaines,
que de belles sirènes...
merci à toi, capitaine
de ces calembredaines,

La suite s'il fallait conter
Vous me trouveriez fort confus
Cette histoire n'est qu'inventée
Rien de cela jamais ne fut

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Au clin d'oeil je suis enclin
Le déclin, je décline

CLAIRELYSE a écrit:: Maîtresse de fanfare, elle fait tourner les têtes et toi tu es tombé tout cru dans le blanc de ses rêtres. Amoureux éperdu, maintenant tu peux dire, que tu ne pourras plus éviter le pire...

Mon histoire paraît tellement vraie
Qu'il semble que j'y aie cru moi-même
Le coquelicot jouxte l'ivraie
Dans les terres arables qu'on s'aime

euh, Rêtres, Clairelyse? mon dico fait un blocage pathologique. Raitres, ou rets, peut-être, car manifestement toi aussi tu es tombée dans les filets de cette lolita :Rire:

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Au clin d'oeil je suis enclin
Le déclin, je décline

Nouria a écrit:: tout simplement j'adore

Tout simplement tu adores
Lolita je t'ai reconnue
N'allais pas te laisser dehors
Entre ici sois la bienvenue
Te souviens-tu il pleuvait fort
Devant le feu tu te mis nue

Gros Baisers

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Le déclin, je décline

mince alors, qu'avais-je dans les doigts au moment où j'écrivais.. je voulais dire les guêtres...!
enfin si tu me crois ! Une femme ne ment pas, seulement elle galège dans mon coin natal.

CLAIRELYSE a écrit:: mince alors, qu'avais-je dans les doigts au moment où j'écrivais.. je voulais dire les guêtres...!
enfin si tu me crois ! Une femme ne ment pas, seulement elle galège dans mon coin natal.

continue de galéger, ClaireLyse, pour notre bonheur à tous

C'est mon jour musique, alors après le dernier gué (sortez les mouchoirs) voici les calembredaines (sortez la camisole)

la la la hmmm je chante là en écoutant, c'est pas mal du tout Merci

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