Dernier jour d'absence.

Les ombres en fuyant rendaient l’aube certaine
Car l’on apercevait le grand saule pleureur
Enlacer de rameaux la belle châtelaine
Sur sa stèle de stuc, don d’un admirateur.

L’on distinguait à peine et pour si peu encore
L’encre des peupliers dans les feux de l’aurore

Ce n’était plus pour moi, un jour très ordinaire
De ceux dont on oublie à quoi vivre nous sert
Quand j’allais méditer près de la source claire
Sur mon chemin de vie et ce qui le dessert

J’avais las accompli tant des jours inutiles
Qui ne laisseront pas traces indélébiles.

Des pétales pleuvaient, le vent était docile
Et m’offrait le parfum des mes grands lilas mauves
Je surprenais mon ombre évoluer, gracile,
Sur le chemin ombreux, emplit de couleurs fauves.

Je ressentis alors que les vaines alarmes
Qui m’avaient assailli ne valaient pas de larmes

J’avais encore le temps plus que l’on ne pense
A jouir de ces jours exempts de noirs tourments
L’amour effacera, le cruel de l’absence
Et de mes nuits alors, chagrins seront absents

Demain quand sonnera à l’église la cloche
Je serai contre lui et le jour est tout proche.

j'aime beaucoup la mélancolie introspective de ton poème
la nature compagne de ta méditation
une chose me chagrine: le sens du dernier distique m'échappe un peu sinon que je pense comprendre que tu seras près de lui dans la tombe, et que le demain où sonnera la cloche suggère ton enterrement.
Souhaitons que demain ne soit alors qu'après demain

"Sur le chemin ombreux, empli de couleurs fauves"

Michel 48 a écrit:

j'aime beaucoup la mélancolie introspective de ton poème
la nature compagne de ta méditation
une chose me chagrine: le sens du dernier distique m'échappe un peu sinon que je pense comprendre que tu seras près de lui dans la tombe, et que le demain où sonnera la cloche suggère ton enterrement.
Souhaitons que demain ne soit alors qu'après demain

"Sur le chemin ombreux, empli de couleurs fauves"

et si c'était les cloches du mariage ??? LOL
je suis une vraie optimiste.