Un drôle de poème d'amour...

Monsieur se dandine dandy
Dans ses beaux salons de Paris
devant son harem
de belettes à la crème
Se croyant au grand cœur
il donne pourboire à chaque heure
Il s’écoute et s’écoute, fanfaronnant gloire
Il se mire, bien sur, devant miroir
Fan d’Anaïs Nin
Il se donne bonne mine

Femme première : mère de l’enfant
L’amour ne dure qu’un temps
Femme seconde l’Amie au grand A
Une de plus qui partira
Femmes tierces
rien que pour les fesses
Femmes passantes
car deviendraient lassantes
Il les préfère lascives,
Allongées, captives

Ils paradent les mots
Mais se fatigue tôt
ce dandy pas fini
qui finit ses histoires au lit
Il aime tant séduire qu’il finit par braire
Des inepties rien que pour plaire
Moi pas gentille ? D’ainsi vous décrire ?
Ecrivez-moi s’il vous plait et pour rire
Le portrait qu’il conviendrait
Si vous peigniez celui de Gray

Osez, osez donc vos mauvais mots
Ceux qui vous rendent moins sot !
Ce n’est pas la guerre que je déclare
Face aux mielleux compliments je pare
Ce que nous sommes n’est jamais beau
Que pour celui qui aime nos défauts
Je vous aime malgré colère
Mais refuse d’être prisonnière

D’une vie , la votre, cisellée
Où je n’ai pas de place pour m’exprimer
Vous choisissez mensonge, celui de vous cacher
Je veux vivre nue ; non pas de peau mais d’âme
Et ne pas sentir mes choix face à vos blâmes
Je veux vous aimer de toutes nos différences
Je veux vous haïr de toutes nos déchéances.

vos buts sont maigres
le sentiment est encore aigre
je vous en veux de ne pas vous battre
laisser cette histoire en tons acariâtres
En pâture aux décomposeurs d’esprit
Vous savoir si petit.
Vous n’êtes pas chevalier
Ni même cavalier
Bon, aujourd’hui j’en souris
Je me fais laide plus que je suis

Je provoque et tatillonne
Votre nombril de bonhomme
Vous n’avez pas patience d’apprivoiser
Vous vous agacez des sauvageons pas bien dressés
Provoquez, en garde, jouez !
N’ayez peur de vous défier !
Je reviens vers vous sans moindre révérence
Juste là je sens…Votre présence.
Mon amitié n’est pas dorée
Ni mièvre, mais comme un coup de pied

Elle n’est pas un grimoire de mensonge
Et tissu de phantasmes pour créer les songes
Je ne suis et ne serai que brute et spontanée
Douceur de l’instant et violence innée
Je jongle avec le temps, syndrome de Peter Pan
Je deviens passe muraille comme préféré passe temps
Je te propose juste un tourbillon
Sans frou-frou ni flon-flon !

Qu’en ferais tu ?

Kty 06 02 09

Ouf, ya de la matière, à penser, à commenter
sur la forme: tu commences avec Monsieur, il puis Monsieur vous, puis tu pour finir. Doit on en conclure que celle qui parle (et qui aime) se situe parmi les premières, la 1ere même peut-être?
Mais où donc cette femme aimante là va chercher la certitude qu'elle pourra mettre son âme à nu face au dandy qu'elle incrimine?
C'est à l'évidence le cri d'une femme piègée, qui croit encore qu'elle pourra composer avec celui qui l'a prise au piège, c'est pure illusion, elle n'a d'autre choix que s'échapper, dût-elle abandonner les paillettes avec lesquelles il l'a piégée
Bon, désolé, je parle comme madame Soleil, du soleil ça ferait pas de mal, je vois la neige tomber par la fenêtre

d'accord l'ami, alors mettons du soleil dans nos têtes!!

Un "tourbillon" de pensées...
»Pour reprendre ce que Michel
vous disait, il y a de la "matière"
il va sans dire.

amicalement,

André, épervier

que puis-je dire aprés le com de Michel
j'adore tes vers

un réel plaisir à te lire !!
LIBELLULE.