Toi, p'tite boulotte !

Toi, p'tite boulotte, qu'on croit simplette,
On te dit naïve, un peu bébête,
Parce que tu ouvres grand tes mirettes,
Quand c'est ton coeur qu'est à la fête.

Tu es, ça c'est sûr, drôlement affriolante,
Et les gars du hameau te trouvent bien charmante;
Sûrement rêvent-ils aussi de t'avoir pour amante,
Petite souris, tant tu leur parais troublante ?

Tes seins de star que tu caches sous un pull,
Sais-tu, ma belle, qu'ils les rendent maboules ?
Toi, te marrant, dans la farine, tu les roules,
Jusqu'à ce que les coquins aient les nerfs en boule.

Cruelle, tu les aguiches et ensuite tu les jettes,
Tu joues les biches ou parfois les grandes coquettes,
Et cela toujours en ouvrant grand tes mirettes,
Chère p'tite boulotte, t'es pas du tout simplette !

Quatre quatrains avec lesquels je me suis régalé...
Il y avait longtemps Bernard.
Tu me manquais un peu.

Merci à toi, Gérard. J'essayerai de passer plus souvent, et de commenter les autres poètes, mais il n'y a pas toujours réciprocité, ce qui est un peu décevant.
Bon week-end à toi.
Amitiés.

bernard lanza a écrit:

mais il n'y a pas toujours réciprocité, ce qui est un peu décevant.

Tu as parfaitement raison, mais comment faire ?
Je vais essayer de recruter des modérateurs pour m'aider.

Une petite boulotte naïvement coquette, qui ne semble faire que du bien autour d'elle.
A sa manière.
C'est léger et agréable comme poésie.