passmots Nouvelle plume
Poète accompli
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Nombre de messages : 12 Age : 68 Date d'inscription : 17/08/2008
| Sujet: Aux armes Mer 22 Oct 2008 - 0:04 | |
| Aux armes
(Le mot "arme" signifie ici, le mensonge, les non-dits la fausse image de soi et que l'on veut montrer et qui n'est pas la notre)
Je ne suis qu'un maçon, Bâtisseur de rien Comme on céle des phrases Et le dessin d’un œil devenue chair Qui te regarde là De tout au fond du mur.
On se croit être deux et nous sommes dix mille. Peut-être même moins On se devine sans nos armes, on s’imagine bleu...
On ne sait qu’un mensonge Et les mathématiques de cheveux défaits, tout au bord d’une nuit La couleur au passé, imbibé d'ancien rose La poussière qui rode et fouille nos placards
On ne sait d'un miroir plus qu'une ombre salie On ne sait de ses mains que l'aumône du tendre On ne sait rien de rien On ne sait rien d'un lit On ne sait rien de l’autre… Et du temps qui l'emporte... On ne sait plus que l’heure
Tant nos masques d'aimer... On ne sait plus qu'un rêve
On ne sait qu’une étoile On la montre du doigt
Et soudain nos regards étirés, de ne savoir dormir Et soudain c’est le jour Et soudain tous ses yeux Où l'on se croit dix mille où nous n’étions que deux Peut-être même moins
Qu' à nouveau des visages Qu' à nouveau.. C’est les armes ! Les armes ! Les armes ! | |
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Méphisto Plume de Saphir
Poète accompli
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Nombre de messages : 200 Age : 71 Localisation : Egypte et France Date d'inscription : 25/04/2009
| Sujet: Re: Aux armes Dim 10 Mai 2009 - 7:49 | |
| - passmots a écrit:
- Aux armes
(Le mot "arme" signifie ici, le mensonge, les non-dits la fausse image de soi et que l'on veut montrer et qui n'est pas la notre)
Je ne suis qu'un maçon, Bâtisseur de rien Comme on céle des phrases Et le dessin d’un œil devenue chair Qui te regarde là De tout au fond du mur.
On se croit être deux et nous sommes dix mille. Peut-être même moins On se devine sans nos armes, on s’imagine bleu...
On ne sait qu’un mensonge Et les mathématiques de cheveux défaits, tout au bord d’une nuit La couleur au passé, imbibé d'ancien rose La poussière qui rode et fouille nos placards
On ne sait d'un miroir plus qu'une ombre salie On ne sait de ses mains que l'aumône du tendre On ne sait rien de rien On ne sait rien d'un lit On ne sait rien de l’autre… Et du temps qui l'emporte... On ne sait plus que l’heure
Tant nos masques d'aimer... On ne sait plus qu'un rêve
On ne sait qu’une étoile On la montre du doigt
Et soudain nos regards étirés, de ne savoir dormir Et soudain c’est le jour Et soudain tous ses yeux Où l'on se croit dix mille où nous n’étions que deux Peut-être même moins
Qu' à nouveau des visages Qu' à nouveau.. C’est les armes ! Les armes ! Les armes ! Intéressant et toujours profond, toujours selon moi. Savoir est un poison, Socrate en paya le prix.... Bien à Vous Poète | |
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