SALOME

SALOME


Oh! murs de la cellule !
Voyez dans la douleur
Ces êtres qu'on acculent
A mourir sans honneur.


Voyez la main qui tue,
Celle qui tient Jean-Baptiste.
La servante éperdue,
Le commandeur sinistre.


La toge rouge arrachée,
Comme une flaque écarlate,
S'étale sur le plancher,
Masquant un sang rougeâtre.


L'instant est au plus fort.
Déjà le condamné,
Voit, le froid de la mort,
Pour que danse Salomé.


2 / 11 / 2007

J'aime beaucoup quand le poète exprime ses pensées sur une image ou un tableau.
J'aime la difficulté de l'écrit face à un thème.
Et tu t'en tire encore une fois très bien.

Bonjour et merci de ton indulgence .
En fait cela ne m'inspirait pas. Un thème, surtout de ce genre, n'est apparu un peu comme un défi, j'ai eu envie de savoir si j' étais capable de le relever ...
J'ai regarder ce tableau pendant presque une heure ...
Ma grande facilité pour la versification a fait le reste. Mais, qui dit facilité dit aussi souvent manque de travail... J'aurai peut être pu faire mieux
Mes amitiés à toi et à tout ceux et celles qui l'on lu ...S H

très bien écrit ... fort dans le ressentir..... j'ai bien aimé
LIBELLULE.

Libellule.
Un bien jolie speudo ! Je n'ai pas eu, pour mon avatar, ta poétique imagination ... Dommage ! :!merci:pour ton gentil commentaire.
Bien amicale Bises
Stephan Hymalet

Magnifique et pleine de symboles cette poésie. Je ne te connaissais pas, je suis heureux de faire ta connaissance!
Bravo, je suis ému.

merci Stefan, je suis une réveuse.... d'où mon avatar ... je suis une fée LIBELLULE.... je t'embrasse ... à plus tard sur le son de tes mots...

Salut Stephan
Je ne suis pas très fort en matière religieuse mais grace à toi j'ai cherché .
Tu as su mettre en relief l'histoire de Salomé et de J.Baptiste ...en poèsie.
Un mot , une image suffisent pour dire et le passé et le présent.Certes on continue encore à faire des ravages au nom des tabous , des religions et l'infamie.

Pour ceux qui ,comme moi ne savait pas ,voilà l'histoire :
"
Quelque temps après, la colère d'Hérode Antipas, tétrarque de Galilée et de Péré, s'abattit sur Jean Baptiste, lequel lui reprochait son mariage avec la femme (Hérodiade) de son demi-frère Hérode Philippe.
Selon Marc (VI:14-29), Hérode, excédé, fait arrêter Jean et « le fait lier en prison ». La femme Hérodiade voulait faire tuer Jean mais Hérode Antipas le protégeait, car il le « connaissait pour un homme juste et saint » et « l'écoutait avec plaisir ».
Cependant lors de la fête donnée pour son anniversaire, Salomé, la fille d'Hérodiade, dansa tant que le gouverneur et tous ses convives furent subjugués, et il lui dit : « Demande-moi ce que tu voudras… ce que tu me demanderas, je te le donnerai, fut-ce la moitié de mon royaume ». Salomé demanda pour sa mère la tête de Jean Baptiste présentée sur un plateau. Hérode fort attristé, envoya cependant un garde décapiter Jean dans sa prison, placer sa tête sur un plateau et la présenter à Salomé, qui l'offrit à sa mère Hérodiade." Wek

C'est à partir de là que j'ai saisi le sens de ta dernière strophe :

L'instant est au plus fort.
Déjà le condamné,
Voit, le froid de la mort,
Pour que danse Salomé.

Salut l'Artiste ! Le tableau ne sera que plus enrichi avec ...ton beau poème.

Tendrement Stéphan

C' est super ! Ton petit historique. Cela m'a été facile, vu que je connaissais l'histoire, ainsi que pas mal d'autre en matière de religion où de mythologie. Ce sont des sujets qui m'ont toujours beaucoup interressés. Mais, si, mon poème a pu contribuer à t'apprendre quelque chose... Alors ! là j'en suis très touchée.
Merci de tout mon
Bien amicalement.
Stephan Hymalet.