ma mort

j'ai eu le choix...
de ma mort j'entends.
je ne pensais pas que ça se passserait ainsi
catalogue genre IKEA
"la mort vous va si bien"
grand choix, première qualité
limite si ils ne disent pas :
satisfait ou remboursé.
bref, on feuillète ça dans la salle d'attente
on fait ces premiers pas
la partie suicide est pas mal
mais je préfère les morts violentes
douloureuses ? certe.
on pèse le pour et le contre
et déjà on nous appelle
"Mademoiselle ?"
on vous dévisage
"z'êtes bien jeune..."
et on vous introduit...
le Médecin vous regarde
de haut en bas
observe vos pieds et vos mains
votre force et votre résistance
et puis demande
"vous avez fait un choix ?"
là, j'hésite.
"j'aime bien l'idée de l'arrêt cardiaque mais..."
on tergiverse sur chaque point
du spectaculaire je voulais !
c'est douloureux me dit-il...
je m'en moque un peu
bref, l'heure entière à passé
pas de choix définitif
mourir c'est pas si simple
il me reconduit
m'offre un nouveau catalogue
-dernier sorti-
"bonne réflection mademoiselle, à demain"
mais mon choix est fait.
hier je suis morte
morte de fatigue.

Je suis ambivalent entre le coté humoristique et pénible du poème. Rire de la mort ou en rire pour ne pas en pleurer. Bref j'aime aimé ma lecture et j'y réfléchis encore et encore...

Hmmm un chef d'oeuvre, simple et complexe

Bravo
nenourse

Ton poème, Lulli, ne m'a pas du tout traumatisé; et si je suis mort, ce serait plutôt de rire, car j'apprécie que tu ne prennes pas trop au sérieux un sujet qui, le plus souvent, fait pleurer dans les chaumières.

Le magasin fait-il crédit ?

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nenours.
la mort... j'ai connus la mort de ma mère par trois fois trois cancers. Pour le moment sa va, mais le premier j'avais sept ans. On a appris à rire. même de l'horeur... en jouant avec ces prothése externe, en jouant sur les mots, en riant... en aprenant l'insomnie, la peur sans doute.

bernard : tant qu'on ai vivant, on ai pas mort ! rire.

apagon : oui. paillable en dix fois raport à la longéviter.

Quant à la mort volontaire

Au terme de sa soixante-dixième année, PAUL LAFARGUE revendique

A sa femme, Laura, qui le suivra dans la mort, il murmure une de ses raisons singulières :

" L’amour physique est le langage de l’amour, et moi, je me sens menacé de devenir muet... "
A quoi elle répond, enjouée et grave :

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Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete
ma mort Vieux-10

Solum telum ego tolerare ? Pluma !
La seule arme que je tolère ? La plume !...

et oui sandipoete, pour moi, le suicide est la seule libertée individuel que l'on ai en somme.

Invité

si nous tentons nous échouons et cela nous coûte cher
mais on va avoir le droit de mourir dans la dignité
quelle horreur !
on meurt on souffre et les savants se disent bah un de plus un de moins
la mort donne sens à la vie
nous y pensons tous à un certain âge
même un enfant malade y pense et il a peur
il faut lui expliquer et l'aider à l'appréhender
ou bien jouer à la bataille contre elle
ce que je fis avec un petit nous appelions les soldats globules au combat
nous parlions au cachet du matin
nour parlions à l'assiette qu'il ne voulait pas manger
bon il vient de mourir à 20 ans il en avait sept avec une tumeur au cerveau et j'étais de mèche avec lui
on allait à l'église
la tumeur était l'ennemi qu'on attaquait sans cesse
et on faisait l'école au cas où ça irait
la maman s'est suicidée après sa mort
et moi je l'ai aidé à lutter 13 ans ai-je eu raison ou pas ?
je ne sais pas
moi j'ai cessé de lutter six mois après
j'ai soigné ma plaie et je suis là 36 ans plus tard !!!
au grand dam de notre premier oncologue: moi je suis physicien c'est tout !
adieu monsieur !
sa comllègue m'avait lâchée tant elle souffrait avec moi
elle m'a dit: je ne peux pas vous voir comme ça je vous verrai mais je ne veux pas risquer de vous perdre par ma faute et lle m'accompagnait dans toutes les misères chimiques ou autres

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