Lourdes

Elle qui parfois voulait ouvrir
Les lourdes portes de l'invisible,
Mais avait si peur d'en souffrir,
Aspirait, fière, à l'impossible.

Qui saurait dire si elle croyait
Aux sirènes ou aux merveilles ?
Dans mes rêves moi je la voyais
Les seins nus, toujours en éveil.

Elle aimait lire dans ces livres
Où sont imprimées les lois
Que les hommes vraiment libres
Refusèrent tant de fois.

Elle suivait sa propre route
Sans se soumettre aveuglément
A cette hiérarchie en déroute
Qui lui mentait effrontément.

Lourdes sont les larmes amères
Que l'on verse en regrettant
D'avoir eu un coeur de pierre
Quand l'amour la main vous tend.

Combien de fois sommes-nous lourds de regrets et d'amertumes.

J'ai adoré merci

Nenourse

Merci à toi de m'avoir lu, bonne soirée ( mais chez toi ce n'est plus le soir, je n'y pensais pas )

Bonjour Bernard, la liberté souffle dans tes vers, j'aime beaucoup cette impression de départ à regret.
Mais ce n'est que mon impression
Merci
Lunessences :Bisous:

Départ à regret ? Oui,, peut-être, mais peut-on enchaîner la liberté ? Certainement pas... et c'est très bien ainsi.
Merci pour ta lecture, finalement assez proche de ce que j'ai voulu dire ici.

Me revoilà ici sur ce poème que ne ne pensais pas avoir commenté, mais comme la première fois m'a happé.
Vraiment bien écrit, toujours ce symbole de liberté très fortement senti ici.
Bravo bon dimanche et votons pour cette liberté de vivre que l'on nous vole.
amitiés
Lunessences :Bisous:

Oui, votons pour la liberté que certains voudraient bien nous ôter.