La brume de la nuit

La brume de la nuit vaporeuse me hèle,

Couvre ma cadence l'insomnie, de coton.

J'ouvre la fenêtre une étoile m'appelle

Quand dorment les voisins et le qu'en-dira-t-on.

Comme je fais couler le café à pas d'heure,

Son odeur se répand et je goûte à l'instant,

Poussant les frayeurs de mon foie qui croit au leurre.

Aux flux des Maldives je dépasse le temps.

Foresti provoque et s'enterre la mémoire

Des automatismes noires et chaloupants.

Si je vocalise je me permets de croire

Qu'aider le nerf vague, sa lenteur sans tourments

Calmera les tensions de mon corps, les angoisses

Que j'écris comme je pleure dans un trop plein.

Quand le chant des oiseaux belle campagne embrasse

Elle ondule et croît dans un lent tempo serein.