De mon tonneau.

Mais vous êtes Monsieur mon excellente muse,

Grâce à vous mon crayon éternue en toussant,

Traçant ces jolis mots qui vont m’obéissant

Eclairer votre chef sans y voir une ruse.

Nulle mauvaise idée et même pas obtuse,

Mon écrit se veut beau et très compatissant

Sans mauvaises odeurs nous empuantissant,

Et cela vous sied bien et moi je m’en amuse.

Mais je vous dis merci d’aussi bien m’inspirer

Car j’étais en panne et en peine d’aspirer

Un peu de l’air serein de ce joli poème.

Ce sonnet sansonnet, ô vilain étourneau

Pompant son élixir jusqu’au fond du tonneau

Pour enfin vous l’échoir dans ce suprême thème.

Il est bien évident qu'il fallait une plume
Assouvie aux vocables pour nous étonner
Étalant sur nos tables faisant versifier
Un Sonnet délirant éloigné du bitume

Alors loin de l'argent source de la fortune
Poètes véritables grattez le papier
Depuis qu'éritables savez déposer
Des vers époustouflants à lire sous la lune

Ainsi dans notre bouche erreront vos beaux vers
Que nous auront plaisir afin de les revivre
D'user de notre touche à dire de concert

Notre plus grand désir grâce aux mots qu'elle livre
Ajoutant une couche au beau qu'elle dessert
Est d'avoir le désir d'en éditer un livre