Eclipse.

Le soir lorsque tout est sombre, je vois son œil ouvert,

A travers toutes les ombres qui tombent de travers.

Dans le ciel et ses surplis, on devine sa forme,

Le jour arrive à complies, elle est pansue et énorme.

Nul ne l’a vu d’aussi prés, elle cache son amertume

Et semble le faire exprès. J’avais lu dans les runes

Qu’elle avait du caractère,

Et qu’elle ne faisait pas de quartier

Mais n’en faisait point mystère,

C’était pour me châtier.

La fenêtre illuminée,

Tachait la rue, d’une étincelle

Qu’on ne pouvait piétiner.

Et puis sa voix de crécelle

Se mit à monologuer.

Personne n’osait répondre,

Car, voulait-elle blaguer ?

Ou peut-être nous confondre…

Le doute s’était instauré.

Plus loin le chant de la chouette

A l’orée de la forêt,

Me fit lâcher ma couette

Tellement je fus surpris.

Je n’avais pas grand courage,

Au ciel, derrière son nuage,

Tranquille et sans mépris,

La lune est là, qui m’épie.

Elle attend, elle aussi,

Pour reprendre sa course

Vers son lumineux pays

Ou vers la grande ourse…

Une silhouette dans l’escalier,

Glisse dans la pénombre

Et finit par s’enliser,

Elle s’efface et sombre

Dans le doute du soir.

Il n’y a plus aucun espoir,

C’est la vie qui s’effondre !

Regard égaré dans la peur,

Entre le chien et le loup,

On ne peut que les confondre.

Bonjour José je crois que tout le monde s'est éclipsé,
on est à trois les seuls gardiens du temple.
Pourtant un petit encouragement nous ferait bien plaisirs.
Ou alors nous sommes tellement mauvais, que personne n'ose nous le dire, et encore moins l'écrire

Bonjour jean,

On est unique,

Dans ce désert

Et nos mimiques

Sont nos desserts.

Ce grand silence

Devient pesant,

Mon cœur balance

Sous mauvais vent.

Il faut s'y faire,

C'est notre écot

De satisfaire

Tous nos échos.

Bonne soirée.

Amitié.

José

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