Véro
Jour de pluie tropicale
Quand se déverse les averses
Alors les verts nous ensorcellent,
Et de la terre, viennent les effluves !
Le ciel s’avance en humeurs grises,
Se poisse de teintes humides.
Les rouges ne sont pas en reste,
Ils flamboient dans le peu de lumière qui perce.
Annoncés, par les rumeurs dans les feuillages,
Des rideaux de gouttes déferlent.
Regarder tomber la pluie, la peau moite,
L’oreille qui guette et l’odorat en alerte.
Alors le cœur s’ouvre et chante à l’eau
Qui abreuve en profondeur.
Les pieds nus des enfants claquent,
Tour à tour dans les flaques
Et leurs rires en suspend au loin,
Derrière le ruissellement,
Parlent de soulagement.
Car dès les prochains rayons, la vie
Pourra reprendre son cycle et ses saisons !
Sandipoète
Dame nature, ange de mai
Dame Nature Ange de mai que tu es belle...
Quand le printemps enfin te ranime et te pare afin que nous puissions être les spectateurs de ton si doux réveil.
Que l’on soit sur le sable au bord de l'océan, en haut d'une montagne, au creux d'une vallée, ou bien sur les méandres d’un sentier étroit.
À l’orée d'une sylve ou au pied du terril de cette ancienne mine, mont abandonné.
Quand la saison d'hiver s'est laissé endormir, pour nous faire oublier le gel perpétuel des rigueurs des grands froids.
Les ramures des arbres paraissent renaître.
La danse des rameaux chargés de doux bourgeons s'éveillant lentement aube dans ta lumière à l'horizon bleuté.
Demain nous voguerons tous aux rythmes de l'heure sous cette symphonie, charmés d'un beau voyage à nos mille évasions…
Ma plume de poète accompagnant mon âme ira dans l'air du temps.
Chercher le martinet qui bientôt nous arrive comme pour nous chanter la musique beauté qui égaie le printemps.
En ce matin douceur, juste après mon réveil, quand j'ai ouvert la porte ouvrant sur mon jardin.
J'ai entendu les chants des mille compagnons qui me viennent du ciel.
Ils sifflaient de bonheur au lever du soleil car l'horizon en feu nous écrivait l'effluve des fleurs printanières.
Et les versets rieurs calligraphiés bonheur par ta belle écriture, celle de cette plume aux couleurs renaissance…
Dans la cacophonie de couleurs éclatantes,
Dame Nature
Ange de mai fait ce qu'il te plait !
J'ouvre les persiennes.
Les pastels vivants du Nord émergent des brumes diaphanes repeignant couleur tendresse les horizons bleutés endormis pour la nuit.
De l'autre côté du ruban métallique de la Sambre, brillante entre les arbres, j'aperçois la ville de Landrecies, s'éveillant elle aussi. Un vol de moineaux a investi le mûrier prenant maintenant toute sa place dans mon jardin fleuri.
Une belle journée s'avance, je sors le parasol, afin de pouvoir profiter en début d'après-midi d'une sieste somptueuse dans ce jardin en fouillis, havre de paix de tous les chats du voisinage...
Intérieur !
Que les fins de journées de mai sont pénétrantes dans mon Nord chéri.
Le ciel s'assombrit doucement pour laisser au jour le temps de s'endormir dans la douceur moite enfin retrouvée.
Les oiseaux chantent leurs derniers concerts. Un chien aboie au loin et son chant est lui-même couvert par celui d'une voiture pétaradante fuyant au loin vers l'horizon le calme apaisement de nos engourdissements de printemps.
La fraîcheur s'installe pour la nuit.
Il va être temps de fermer les persiennes.
Tigresse
Une autre vie un autre monde
Dans ce monde de brutes, où les guerres font rage
La nature s’exécute nous montrant sans ombrage
Une autre vie un autre monde, loin des tourments
Laissons nous bercer par sa magie au présent
Il est des paysages qui nous poussent à l'oubli
Quand on tourne les pages, que dame nature publie
Des randonnées des voyages merveilles en présent
Forêts, montagnes, paysage, allant jusqu'au aux volcans
S’extasier des alentours que nos yeux contemplent
Du lever au coucher c'est le merveilleux comptant
Qui se pose en vedette pour mieux nous adopter
Se disant que peut-être le reste on va l'oublier
Les merveilles à imprimer pour nos yeux inquisiteurs
Le printemps va s'achever nous dévoilant ses valeurs
L'été saison des sorties il est temps de se réveiller
De partir à la conquête d'autre chose que la télé
Surfeur
Un si joli mois
J'aime tant le joli mois de Mai ! La nature
Au baiser du printemps déversant ses couleurs
Quand vient le rossignol aux refrains enjôleurs
Et que le sureau noir étale sa parure.
C'est le temps des plaisirs ; en villégiature
Je rejoins une dame aux touchantes pâleurs
Elle m'attend parmi les grands rosiers frôleurs
Il n'existe à mon sens plus douce créature.
Et je presse le pas sur ce sentier perdu
Vers un arceau fleuri car je suis attendu
Dans un temple en grès blanc pour une causerie ;
Près de cet humble bourg du pays augeron
Je pose sur la mousse et le blanc liseron
Un bouquet bleu de ciel en hommage à Marie.