Reprises.

Me voici armé de courage

Pour saisir mon meilleur crayon

Et sans vouloir vous faire outrage,

Je vais jouer l’écrivaillon.

Ma muse exécrant la montagne,

Je me sens seul, abandonné,

Aucune idée ne m’accompagne

Dans mon esprit dépassionné.

Mais que pourrais-je bien écrire

Pour capter votre attention,

J’ai beau chercher, rien ne m’inspire,

Oh, triste consternation.

Sur les sommets, un peu de neige

Persiste encor sous le soleil

C’est le vent froid qui la protège

Comme un meilleur pare-soleil.

Voila une rime facile

Sans gloire ni réflexion,

Elle est même un peu futile

Pour une génuflexion.

Mon crayon fait bien grise mine

A mes neurones enlisés

Qui réclament l’amphétamine

Car ils sont fort paralysés.

Autour de moi c’est la rocaille

Et dans le fond, verte vallée,

Tous mes cheveux sont en bataille

Et je suis donc échevelé.

Mais voici la dernière strophe

Qui arrive fort à propos

En m’évitant la catastrophe

M’invitant à prendre repos.

Bonjour Capricorne,
Quand les neurones ne veulent pas, qu'ils soient du cerveau, du cœur ou du Hara, même la nature nous fait grise mine comme ta plume sait si bien nous l'exprimer.
Merci du partage, l'autodiscipline de l'écriture même quand l'inspiration ne semble pas au top est un rien salvatrice.
Bises amicales

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Triste désolation de l'aède...

À MA MUSE

(Au nom des "Clavardages")

Au nom des "clavardages" dictés du Parnasse !

L'imagination de mon cerveau, déserte !

Auraient-elles raison de ma plume diserte,

Ces sombres atrophies dont l'âge me menace ?

Ah la voilà, ma Muse ! Encore qui rêvasse,

Alors que son Poète agonise à sa perte ;

Retrouver le filon de ma divine experte !

J'ai besoin de t'ouïr ma lyre perspicace.

Inspire-moi veux-tu quelques récits célestes.

Le temps est revenu de versifier un zest ;

Aie donc pitié de moi ! Aède infortuné !

Pour que je me délecte en rimes pittoresques

De concert versifions, faisons ta renommée

Afin que Melpomène ajoute ses prouesses.

Il manque à ce sonnet des rimes masculines

Je reviendrai donc sur cet écrit

Corrigé :

Au nom du "clavardage" au Parnasse venant !

L'imagination de mon cerveau, déserte !

Auraient-elles raison de ma plume diserte,

Ces sombres atrophies de l'âge menaçant ?

Ah la voilà, ma Muse ! Encore rêvassant,

Alors que son Poète agonise à sa perte ;

Pour trouver le filon de ma divine experte,

J'ai besoin de t'ouïr mon luth clairvoyant.

Inspire-moi veux-tu des célestes récits.

Le temps est revenu de faire mes écrits ;

Aie donc pitié de ma cervelle infortunée !

Pour que je me délecte de vers prometteurs

De concert versifions, cherchons ma renommée

Et que Melpomène m'offre ses airs berceurs.

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Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete
Reprises. Vieux-10

Solum telum ego tolerare ? Pluma !
La seule arme que je tolère ? La plume !...

Je ne trouve pas les mots
Pour écrire comme il faut
Même en cherchant dans le dico
Même en cherchant dans mon cerveau

Calme-toi Jean-Marcel...
Calme-toi mon ami...
Les mots reviennent toujours...

Reprises. 200.gif?cid=6b779bc08737mi06kerkb1risbyb1n763w59nxgeeuqv66yh&ep=v1_gifs_search&rid=200

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Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete
Reprises. Vieux-10

Solum telum ego tolerare ? Pluma !
La seule arme que je tolère ? La plume !...

sandipoete a écrit:: Calme-toi Jean-Marcel...
Calme-toi mon ami...
Les mots reviennent toujours...

Ils sont bien là, mais ils refusent de se poser au bout de ma plume.

Trempe la dans ton encrier !
Non ! Pas dans ton whisky !
Rigolo

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Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete
Reprises. Vieux-10

Solum telum ego tolerare ? Pluma !
La seule arme que je tolère ? La plume !...

sandipoete a écrit:: Trempe la dans ton encrier !
Non ! Pas dans ton whisky !

Tu vois Gérard c'est l'âge, que veux tu que la bonne y fasse

Bonjour Vero, tu as entièrement raison lorsque l'inspiration est en panne les neurones sont en surchauffe et seule la pugnacité arrive à les bousculer.
Merci pour tes encouragements que j'apprécie.
Bises.

Merci Jean Marcel, pour ton passage sur cet écrit.
Je crois que Sandipoète a raison en te conseillant le Whisky c'est plus agréable de le dicto.
Amitié.

Merci Gérard, pour la correction de ce joli sonnet qui met en avant les difficultés que rencontre quelque fois l'aède.
Ta deuxième version est prosodiquement meilleure que la première toutefois, afin de la rendre orthodoxe il conviendrait d'affiner quelques hémistiches et de rajouter un pied au quatrième vers de du Deuxième quatrain.
Merci pour ton très intéressant commentaire.
Mon amitié.

Invité

un beau sonnet qui reflète la difficulté du poète à trouver l'inspiration ,moi je m'en moque inspirée ou pas je travaille et j'utilise la technique si j'attendais le bon vouloir de ma muse je n'écrirais jamais
bises

Merci Raymonde pour ton passage sur cette poésie.
Je te souhaite une belle journée.
Bisous.