Matador.

J’aurais aimé être

Un grand matador

Afin d’être maître

Des taureaux retors

Dans la belle arène

Avec muleta,

Mon estoc dégaine

Sans nulle omerta

Et les banderilles

Que j’aurai plantées

Comme des quadrilles,

Dos ensanglanté.

Dans mon beau costume

Fait de perles et d’or

Comme veut coutume

De tout matador.

Et pour une oreille

Oui je combattrai,

Je ferai merveille

Avec grand attrait.

Moi qui ai deux cornes,

J’aime les taureaux

Mêmes s’ils encornent

Quelques toréros.

Car je peux vous dire

L’épée au fourreau

Je ne peux détruire

La vie d’un taureau.

C’est un vrai fait d’arme

Hors de tous mes mœurs

Qui détruit le charme

Quand le taureau meurt.

Pourtant je respecte

La tradition

Sans pensée abjecte

Sans addiction.

Attention Capricorne quand la mata dort.
Une belle histoire, un peu dangereuse sur les bords, on risque que d'y perdre sa culotte, avant de couper l'oreille il faut d'abord la tendre.
Amitiés et bonne soirée.

Bravo

ou plutôt

Olé !

"Car je peux vous dire

L’épée au fourreau

Je ne peux détruire

La vie d’un taureau."

La cause animale impacte plus qu'auparavant et même
en Espagne "l'afficion" a chuté.

Merci Jean Marcel et Surfeur 111,
La corrida, fait couler sang et encre et je crois que malgré le côté cruel de cette danse (la mise à mort) il faut y vois aussi un acte de courage et pour les afficionados, la pureté des gestes et figures qu'ille suggère.
Amicalement.