Un matin d'hiver

Un matin d’hiver

Je me suis réveillé ce matin,
Dans un silence clandestin.
En regardant par la fenêtre,
La rue avait été recouverte.

Dans mon jardin tout blanc,
Je ne voyais plus mon banc,
La neige couvrait le buisson,
J’ai peur pour mon canasson.

Grande surprise de la nature ,
Peignant une image plus pure,
C’est comme si tout le temps,
Avait enfin décidé de s’arrêter,

Qu’il puisse à nouveau respirer.
Voilà que vient ce perturbateur,
S’amuser à de nouveau délirer,
En mettant son sabot ravageur,

Sur toute la surface enneigée,
Pour que sa route soit dégagée.
Jamais l’homme n’a pu accepter,
L’image que la nature peut modifier.
J M le 21/02/2023

Bonjour Jean, l'arrivé de la première neige nous émeut toujours un peu.
Je me souvient quand j'étais enfant, il nous tardais que le maître donne le signal de fin de la classe, pour nos premières batailles.
Merci pour ce bel instant.
Amicalement.

Recouvrant comme un manteau

tout duveteux délicatement se pose

Comme une ouate insonorise

tous les sons s'amenuisent

Matière froide et glaciale , toucher son craquant

comme boule de coco givrées sous la dent .

Bravo Jean Marcel

.

Vous avez raison de la chérir cette neige.
Elle est vouée à disparaître à cause de l'humanité qui ne veut pas se raisonner à foutre la paix à notre pauvre monde.
31 jours sans une goutte de pluie dans le nord de la France.
Que feront nos enfants sans eau

?

Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A
*****************************************
Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete
Un matin d'hiver Vieux-10

Solum telum ego tolerare ? Pluma !
La seule arme que je tolère ? La plume !...

En Occitanie on loge à la même enseigne, ce matin quatre gouttes pour mouiller la poussière.

Faut il jouer de la Harpe

pour enchanter les dieux à les faire pleurer par une complainte ?

Lorsque du même nom , être capable par elle , de détruire !

Devrions nous , nous satisfaire de ce détournement ?

prouvant à lui seul le danger de s'attribuer les ondes !

Aucun respect de l'instrument !

Quand aux dieux , qu'il est naïf de ne pas les craindre !

Hélas !Triste Monde !

Lorsque la sagesse n'arrive pas à les atteindre , eux au sommet

et avoir de pouvoir de s'en servir !

.

Belle lecture, une neige enchanteresse dans sa blancheur intemporelle . Bravo

Bonsoir Jean Marcel,

De ce poème émane une grande douceur grâce à

cette neige nocturne qui a tout recouvert en masquant bien

sûr de son voile de mousseline blanche les laideurs de ce monde.

"L’image que la nature peut modifier."

Elle sera toujours la plus forte et nos tentatives pour

aller contre sa Loi sont et seront toujours vouées à l'échec.

"canasson" plus lié au langage familier atténue un peu

(à mon humble avis) la beauté du poème.

Comme le sabot arrive un peu plus loin.....Impossible d'en faire abstraction.

Peut-être en présentant ainsi, le sens général de l'oeuvre restant intact .

- La neige couvrait tout mon val -

- J'ai eu peur pour mon cheval -

Bien à vous

Très intéressant :
Contraste fort entre le Cheval = la vie
et l'élément eau en neige froid , très étalée largement sans forme définie

J'avais eu un Cheval trotteur , ce n'était pas Stewball mais Timack ongre .

.

» Matin
» En ce matin.
» Matin de mai
» Tôt le matin...
» Ce matin