l'olivier sacré

Comme un saint
Ou un parrain
Je t’accueille en hôte
De ces bois
A la légende
de cet olivier solitaire
même si le bon Dieu 
nous écoute
souvent mes prières sont  exaucées
et pourtant  
au clair de la lune
en solitaire 
j’égrène mes douleurs 
à l'archet des bises
et je meurs 36 fois 
a chaque soupir
je regrette d'avoir appris ce jeu mortel  des métaphores 
je t’en merde poésie!
ma muse impie aux seins purulents
sans cœur ni sentiments
j’aurais aimais te violé
 l’autre jour au bord de la rivière
 quand tu te baignait torse nu
a l’ombre
de ce vieil olivier
 que les villageois vénèrent ses branches
 en faisant des nœuds
aux vieils habits pour exauces leurs vœux
c’est une tradition sacrée
dans le silence et la solitude
seule la rivière murmure du matin au soir ce récit d’amour et de nostalgie aux étoiles
je rêve mon ami
arrête ton cinéma  
mes mots sont amers
fades et insipides
ne me lis pas
une tourterelle sillonne le ciel
 aux battements d’ails
à rendre hommage à cet olivier séculaire
Aux poètes oubliés laissés à l’abandon