De ce vaste univers...

De ce vaste univers hostile, sans valeur,
Ne m'est connu vraiment qu’une âme moribonde
Errant de-ci, de-là sans nulle autre seconde
Sachant la consoler en son récurent pleur.

Qui donc pour redonner à l'esprit telle ardeur,
Que ressuscite à plein sa gloire vagabonde,
Qu'il entende qu'il est le fondement du monde,
Ciel des corps volatils lestés de son seul cœur ?

Le sentiment ! Le sentiment ! Intime adresse
Soulageant de tout poids par sa stricte justesse,
Fondant le jugement glacial du penser.

Pour que vienne l'allant au présent qu'il avère,
Tout bouge, vit, oh, laisse en toi son feu danser,
Absous ou tue à coups d’intuition première !

Qui donc pour redonner à l'esprit telle ardeur ?
Que ressuscite à plein sa gloire vagabonde,
Qu'il entende qu'il est le fondement du monde,
Ciel des corps volatils lestés de son seul cœur ?
 

un univers bien compliqué je te l'accorde mon ami où trouver de l'amitié
de la sincérité?
bises

Sincérité avec soi-même, pour commencer, à mon avis. 

Je t'embrasse.