Comme si

                                                                                         " Comme si "

                                                           Nous laisserons nos yeux

                                                           Sous ce ciel s'émouvoir,

                                                           De ces années terribles

                                                           Où nous faisions comme si.

                                                           Nous laisserons nos yeux

                                                           Sous ce ciel s'émouvoir,

                                                           Recommencer le temps

                                                           De nos nuits sinistrées,

                                                           Où rien n'est en partage,

                                                           Que les ombres peut-être.

Quelles nuits était-ce donc

Où de muettes souffrances,

Criaient en rouge vif

Des râles d'épouvante,

                                                           Entre la chair et l'aube

                                                           Où nul n'est délivré.



Nous laisserons nos yeux

                                                           Sous ce ciel s'émouvoir,

                                                           Peut-être essaierons-nous

                                                           D'encore nous aimer,

                                                           Mais la haine a trop fait

                                                           Se creuser les abîmes

                                                           Pour que la terre ait soif

                                                           Quand le ciel est si haut.

                                                           Pourtant la nuit chantait

                                                           L'éphémère beauté

                                                           Des embruns dont le vent

                                                           Quelquefois se parfume.

OUPS!!!! petit pb de décalage ! Désolé

Bonjour Jean-Pierre,

Ne dit-on pas que le temps apporte l'apaisement, et qu'avant les années terribles nous savions voir toutes les "éphémères beautés" ?

Le temps cicatrise les âmes mais ne les apaise pas pour autant. La passion est toujours aussi vive longtemps après les blessures que les jours nous infligent.
Mais en effet, sachons toujours voir les beautés éphémères qui font tous nos plaisirs.

Merci Jeannie

» Comme ceci, comme cela...
» Comme si...
» Comme
» Comme toi...
» Comme...