Les lavandières

Avant bien des hameaux, auprès d'une rivière
Se regroupaient souvent, et au long des eaux claires,
Oeuvraient les lavandières à grands coups de battoir,
Papotages joyeux à l'accent du terroir,
Et quand venait midi, dans un pré et sur l'herbe,
S'étalaient des draps blancs et des nappes superbes
D'initiales brodés parfois par les parents,
Du temps où les trousseaux avançaient lentement.
Des pierres les veillaient, car le vent qui dérange
Faisait danser leurs pans, comme si quelques anges
S'ébattaient au soleil, et nos repas offraient
L'odeur de serpolet et de menthe poivrée
Qui donnait au menu une saveur exquise,
Comme si la prairie lui avait fait la bise,
Puis le soir on dormait dans l'arôme des champs
Qui fleurissait nos nuits de maints rêves odorants.

une belle description de ces lavandières qui forgeaient la rudesse de leurs bras a grands coups de battoir... et ces draps si lourds !!!
j'adore ce poème!nostalgie d'un temps révolu!
bises

Bonjour et merci Marilou,

Quelques souvenirs de ma jeunesse, du temps où l'on n'avait pas besoin de lessive parfumée !
Mais vive les machines à laver et le linge plus souple !

Amicales bises
Jeannie.

Invité

Bonjour Jeannie,

très belle évocation de cette vie rurale, rude certes,
mais combien plus humaine!!!

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Amitiés

Alain

Bonjour et merci Alain,

C'était dans la rivière devant mon jardin que les lavandières venaient laver et se prêter la main pour tordre les draps. On avait tous besoin les uns des autres et le monde en paraissait plus humain.

Amicales bises
Jeannie.

De beaux alexandrins pour parler d'une époque où les femmes venaient laver leur linge au lavoir, pour se parler et même parfois pour chanter. Et la machine à laver à détruit tout ça.

Deux Cœurs

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Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete
Les lavandières Vieux-10

Solum telum ego tolerare ? Pluma !
La seule arme que je tolère ? La plume !...

Bonjour et merci Gérard,

Il y a beaucoup moins de convivialité avec les aides que nous a apportées le progrès, mais j'avoue que j'apprécie beaucoup la machine à laver, surtout l'hiver !

Amicales bises
Jeannie.

J'ai fait la lessive avec maman sur une machine qu'on tournait à la main et sur une planche en bois avec une brosse et du savon de Marseille. C'est vrai que c'était un sacré boulot qui prenait la journée. Le souvenir est si fort que je sens encore 50 ans après les odeurs de lessives.

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Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete
Les lavandières Vieux-10

Solum telum ego tolerare ? Pluma !
La seule arme que je tolère ? La plume !...

Je n'ai jamais oublié ni les boules bleues qui blanchissaient le linge, ni la lessiveuse où l'on rajoutait de la cendre avant de la mettre sur le feu. Même si c'était un sacré travail, quel bons souvenirs aujourd'hui !

Amicales bises
Jeannie.

Invité

Joli hommage aux lavandières. Ils restent de très beaux lavoirs....
Nous étions une famille nombreuse, j 'aidais maman, je revois la lessiveuse sur le poêle, puis frotter, rincer, tordre ...
Alors, vive la machine à laver ! :tournesol

Bonne journée Jeannie
Chantal

Bonjour Chantal,

C'est vrai qu'il reste de très beaux lavoirs, mais dans mon petit village, la lessive se faisait directement dans la rivière ou dans la lessiveuse et le pré voisin servait à déployer le linge.
De bons mais rudes souvenirs !

Amicales bises et bonne journée
Jeannie.