Je suis ton corps.

Je suis ton corps.



Dans l'orange bleuté de notre amour exquis
Je dessine d'un doigt, à ton corps, ma sagesse
Et tu n'entends plus rien que ta propre jeunesse
Où j'effleure le temps du temps de ta tendresse
Et l'amour se décline où le bonheur naquit !

Je suis ton corps
Tu es le mien
En ce décor
Qui nous retient !

Ta petite beauté si prêtre de ton âge
Évoquée de parfums comme un sanglot du jour
Révèle , à mes yeux clos,  la tendresse et l'amour,
Les secrets de ton corps à mon corps pour toujours
Comme t'aimer, t'aimer n'est plus qu'un paysage !

Je suis ton corps
Tu es le mien
En ce décor
Qui nous retient !

Ma lèvre, à tes yeux clos, s'insinue et devine
A ton sexe entrouvert la douceur des beautés !
C'est à la fois l'immense et le prude inventé,
Le soleil au chemin qu'écrit la Liberté
De ton si jeune espoir où tu te fais câline !

Je suis ton corps
Tu es le mien
En ce décor
Qui nous retient !

Puis l'on entend chanter nos promesses des yeux !
Tu me prends par la vie telle ma vie défaite
A cet amour si doux, à nos corps qui se fêtent
Entre tes ombres nues et la mienne imparfaite
Abîmée des amours qui furent silencieux...

Je suis ton corps
Tu es le mien
En ce décor
Qui nous retient !

Et brûlée de passion tu viens te consoler
Contre ma vieille histoire ébouriffée de pleurs !
C'est ainsi le présent, le secret d'une fleur ;
C'est ainsi ce qui rit, c'est ainsi ce qui pleure
Et l'aube de l'amour qui pourrait s'envoler !

Je suis ton corps
Tu es le mien
En ce décor
Qui nous retient !

Je pose, à tes yeux clos, ma tendresse et mon âme
En ce petit instant où tu vas t'endormir
Comme à tout horizon tant de choses se mirent
Comme de ta beauté je n'ai su que frémir
Aux secrets de ton cœur, aux secrets de la Femme !

Je suis ton corps
Tu es le mien
En ce décor
Qui nous retient !

Alain Girard

Le 12 03 2015

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