Environnements

Des rues pavées, des trottoirs
Du bitume, des vitrines
Des égouts, des caniveaux
L'oxygène aléatoire
Qui oppresse les poitrines
L'accablement qui prévaut

Des voitures, des chantiers
Des engins et des pancartes
Des pas pleins d'hésitation
Des ruelles, des quartiers
Des immeubles, des apparts
Des bruits et des sensations

Et des aiguilles qui tournent
Aux cadrans existentiels
Scandant la fuite du temps
Le futile qui détourne
Le regard de l'essentiel
Ce qui est bien attristant

Mais sur des tronçons de vie
Par les ronces et les palmes
Il y a des territoires
Où l'on comble ses envies
De la multitude au calme
En imprimant son histoire

De surfaces désertiques
En échappées fabuleuses
On s'y dessine un chemin
En ayant pour viatique
Une âme assez moissonneuse
Une assez glaneuse main...

Un poème social intéressant un peu noir mais bien à l'image de notre époque

Merci infiniment de ta visite et de ton pertinent commentaire, SNOOPY07 !

Amicalement.

Roger.